Par David Duquesne
En 2017, dans une tribune publiée par Le Figaro Voxhttps://www.lefigaro.fr/vox/societe/2017/11/09/31003-20171109ARTFIG00326-de-touche-pas-a-mon-pote-a-touche-pas-a-mon-poste-l-heritage-de-la-generation-mitterrand.php, je posais cette question qui, à l’époque, semblait iconoclaste : et si l’antiracisme d’apparat, hérité des années Mitterrand, n’était que le masque d’une collaboration postmoderne ? Et si, derrière les slogans creux sur la diversité et les droits de l’homme, se cachait une stratégie de substitution du peuple français par une humanité de rechange, plus facilement instrumentalisable, plus docile idéologiquement – mais aussi, plus radicalisée ?
Le titre était ironique, mais le fond était grave :
« De Touche pas à mon pote à Touche pas à mon poste, de l’esprit de Munich à “Munich ta France” ».
J’y écrivais, entre autres :
« Les années Mitterrand furent marquées par la complaisance du pouvoir socialiste avec les terroristes de tous bords. Ce fut France Terre d’asile pour les têtes pensantes de l’ETA, des Brigades rouges, du GIA et du FIS. »
Et plus loin :
« Le droit des peuples à disposer d’eux-mêmes fut une belle fumisterie. Ils ont offert des peuples à des tyrans pires que les anciens colons. »
Ce que je décrivais alors comme l’idéologie post-marxiste des années Mitterrand, convertie au soutien des “damnés de la terre” au détriment de la France réelle, s’est transformée sous Macron en une politique froide et méthodique d’importation de profils radicalisés, de maquillage du réel, et d’humiliation du peuple français. L’affaire Nour Atallah, tout récemment révélée, en est la confirmation éclatante.
Nour Atallah : une doctorante fan d’Hitler, financée par l’État français
Elle s’appelle Nour Atallah. Elle a 25 ans. Originaire de Gaza, elle est arrivée en France pour préparer un doctorat en sciences politiques à Sciences Po Lille, bénéficiant d’une bourse d’État et de l’hébergement personnel du directeur de l’école.
Les médias en ont d’abord fait un portrait attendri : une femme courageuse, fuyant la guerre, pleine d’espoir, symbole de résilience. Jusqu’à ce qu’émergent ses publications sur X (ex-Twitter).
Ce qu’on y découvre glace le sang :
• Elle glorifie Hitler, relayant des vidéos appelant à “tuer leurs jeunes et leurs vieux” en parlant des Juifs.
• Elle se réjouit des massacres du 7 octobre, parlant de “qualité cinématographique” dans l’exécution des otages.
• Elle appelle à des pogroms, enjoignant “nos frères marocains et algériens” à attaquer des Juifs à Paris.
• Elle rejette les fêtes de Noël, fustige les musulmans qui cèdent “aux décorations et aux sapins”.
Enfin, elle est la nièce d’Ayoub Ahmed Atallah, garde du corps du fondateur du Hamas. Autrement dit, le Hamas choisit qui étudie en France, et la France paie.
Grâce à l’alerte publique de plusieurs personnalités et notamment de Bruno Retailleau, Nour Atallah a finalement été exclue de Sciences Po Lille. Mais la question reste entière : comment a-t-elle pu entrer, obtenir une bourse, et être accueillie sans que rien ne déclenche d’alerte ? Et surtout : combien d’autres cas comme le sien sont passés sous les radars?
Des décennies de compromission
Nour Atallah n’est pas une exception. Elle est le symptôme d’un système construit depuis 40 ans, dans le silence complice des élites. Depuis l’accueil des militants du GIA dans les années 1990, en passant par la protection des frères musulmans, l’asile accordé aux penseurs du FIS, la France a systématiquement privilégié les ennemis de sa propre civilisation au nom d’un universalisme dévoyé.
Par contre, quiconque conteste ces arrivées sur le territoire national risque d’être accusé de racisme par ceux qui ont la volonté fanatique de prouver qu’ils sont du “bon côté”. Il suffit de dénoncer l’antisémitisme arabo-musulman pour être catalogué “d’extrême droite”. Il suffit de demander que les migrants respectent Noël pour être qualifié de “réac”. Il suffit de refuser la glorification d’Hitler pour être suspect d’islamophobie.
Pendant ce temps, les élites médiatiques et universitaires protègent les profils les plus toxiques, s’en félicitent, les promeuvent. Elles nient les réalités culturelles et idéologiques du monde arabe :
• L’admiration d’Hitler y est banale, enseignée, transmise.
• Le négationnisme y est courant, y compris chez Mahmoud Abbas.
• Le Hamas y est perçu comme un mouvement de résistance légitime, non comme une organisation terroriste antisémite.
Et la France, loin de se protéger, importe cette haine, l’accueille à bras ouverts, et la subventionne.
La collaboration, version XXIe siècle
Le mot peut choquer. Mais il faut le dire avec lucidité : nous avons affaire à une collaboration contemporaine, non plus avec les nazis, mais avec les héritiers islamistes de la haine antisémite.
La méthode est la même :
• Dénigrement du peuple français ;
• Alliances avec l’ennemi pour conserver le pouvoir ;
• Persécution des voix dissidentes ;
• Et toujours, la trahison au nom du “Bien”.
Le soutien aveugle à la cause palestinienne n’est plus un geste humaniste. Il est devenu le camouflage moral d’une entreprise de sabotage civilisationnel. Et la promotion de profils comme Nour Atallah n’est pas une erreur : c’est le point final logique d’un système politique qui a cessé de défendre la France.
Conclusion : le palestinisme est le pétainisme du XXIe siècle
Hier, on prétendait protéger la France en collaborant avec l’occupant. Aujourd’hui, on prétend la protéger en ouvrant ses portes à ceux qui la haïssent. Hier, on trahissait la patrie au nom de l’ordre. Aujourd’hui, on la trahit au nom de la diversité, des droits de l’homme, du vivre-ensemble.
Mais les collabos n’ont pas changé de nature. Ils ont simplement changé de langage.
Et leur arme n’est plus la milice, mais le droit d’asile ; plus le fusil, mais la bourse d’études ; plus la censure d’État, mais la cancel culture.
Il est temps d’ouvrir les yeux. Car ce qui se joue ici, ce n’est pas une erreur administrative, mais une stratégie d’effacement du peuple français, de son histoire, de ses enfants, de ses lois, de sa culture.
Et ceux qui organisent cela devront rendre des comptes.