Gaza

Vers un monde sans Juifs : le vœu inavoué de l’Occident

Par Yana Grinshpun

Le premier génocide a tenté d’exterminer les Juifs par le gaz. Le second avance sans bruit, sans camps, sans chemin de fer : il progresse à petit feu, dans l’ombre étouffante des tunnels du Hamas. Plus besoin de Zyklon B. L’arme, aujourd’hui, c’est le silence. L’indifférence. L’applaudissement moral. Il a une foule de complices : journalistes, diplomates, dirigeants, universitaires – et bien sûr, les foules. Endoctrinées. Possédées. Ravies.

L’idéologie génocidaire qui s’est emparée de tant d’esprits occidentaux depuis le 7 octobre n’a plus besoin d’avancer masquée. Elle s’exprime désormais dans une novlangue sans honte. Elle ressuscite toutes les méthodes de la propagande totalitaire, avec les outils de la démocratie libérale. La perversion du langage est totale. Les accusations sont mécaniques, pavloviennes. Sur les plateaux, des pseudo-journalistes rejouent Goebbels modernes en boucle.

Israël commet-il un génocide?

L’armée israélienne massacre-t-elle des enfants palestiniens ?

Le plan de la famine existe-t-il ?

À longueur de journée. Sur France Info, France Inter, France Culture. On passe de « cinq minutes pour les Juifs » à « une heure pour Hamas ». Proportionnalité oblige, dit-on. L’indignation est sélective. L’objectivité ? Abolie. La réalité ? Dissoute.

Ce qui reste, c’est une haine froide, rationnelle, documentée, qu’aucun massacre du 7 octobre n’a pu ébranler.

Et pourtant, il y a des images.

Regardez-les bien. Non – surtout ne les regardez pas. Elles gêneraient la digestion idéologique des donneurs de leçons, des conférenciers du Quai d’Orsay, des médiateurs, des enquêteurs et des grands reporters.

Elles montrent Eviatar et Rom. Deux jeunes hommes, otages israéliens, réduits à l’état de squelettes. Affamés méthodiquement. Torturés. Détenus dans les tunnels du Hamas. Ceux qui les affament ne meurent pas de faim : ils sont en bonne santé, bien nourris, bien portants, fiers. Car cette famine n’est pas accidentelle : elle est politique. Elle est pensée. Elle s’inspire, explicitement, de la logique nazie. Le livre le plus trouvé à Gaza ? Mein Kampf. Celui qui inspira Hassan al-Banna, Sayyid Qutb, Saïd Ramadan, Yahya Sinwar. Il figurait au programme des écoles de Gaza. Un vrai bestseller.

Les héritiers du nazisme entourent Israël et s’en vantent. Et pendant ce temps, le président de la République française exige la libération des « otages palestiniens ». Les membres de la Nukhba, auteurs de viols, de tortures, de mutilations, deviennent les « victimes » d’un État juif qui a eu l’indécence de survivre.

La France officielle ne parle plus le langage de l’équilibre. Elle parle le langage du Hamas. Le langage du jihad contre les Juifs. Ce n’est pas une dérive : c’est une orientation. Le vocabulaire présidentiel épouse désormais les courbes de la propagande antijuive la plus brutale.

L’Allemagne nazie n’a pas conquis la planète. Le communisme soviétique a infecté les régimes satellites et la France — déjà surnommée la « 16e république » par le KGB. Mais le Hamas, lui, il a fait mieux : sa propagande est devenue planétaire.

Sinwar et Haniyeh ont surpassé Hitler et Goebbels en influence. Et ce fut facile : les esprits étaient prêts. L’humanisme a été retourné comme une arme. L’antiracisme s’est mué en haine des Juifs. Les universités sont devenues des camps de rééducation. Et l’État – au lieu de résister – autorise. Cautionne. Organise.

Ce que le XXe siècle a prouvé, c’est que les clercs savent manier le langage du meurtre — à condition de l’habiller d’idéal. Et leur cible favorite fut le peuple juif.

Rom et Eviatar, ces corps suppliciés, donnés en spectacle immonde, ne déclencheront aucune alerte à l’ONU. Aucune marche blanche à Paris. Aucun tweet de star.

Ils ne sont pas utiles au narratif. Ils sont Juifs. Et c’est cela, justement, qui déclenche la fureur. Comment – ils vivent encore, ces Juifs ?

Alors on détourne les yeux. On répète « génocide », « apartheid », « sionistes » comme justification des actes du Hamas. On cite les résolutions de l’ONU, cette filiale de l’OCI gouvernée par un ancien ami d’Arafat, comme on psalmodierait un catéchisme inversé.

Et pendant ce temps, le Hamas torture, affame, mutile. Non pas malgré l’Occident. Mais avec lui. Il y eut un temps où l’on qualifiait les Juifs de rats. Aujourd’hui, on les appelle « colonisateurs », « bourreaux », « oppresseurs blancs ». L’inversion est totale. Et ceux qui croient être les enfants de l’humanisme sont devenus les agents de la barbarie.

Hitler, lui aussi, prétendait que ce sont les Juifs qui ont voulu la guerre. La propagande nazie  affirmait que les Juifs  ont déclenché la Seconde Guerre mondiale dans le but d’anéantir l’Allemagne.  Les Hitler d’aujourd’hui sont nombreux. Ils signent des tribunes. Ils publient dans des revues prestigieuses. Ils reçoivent des subventions.

Cette image – celle d’Eviatar et de Rom – ne montre pas seulement deux corps martyrisés. Elle montre la faillite d’une civilisation. Une civilisation qui a fait sécession avec la morale, avec l’Histoire, avec la réalité. Le Hamas a pris les otages. L’Occident a pris les cerveaux. Et dans les deux cas, le but est le même : la disparition des Juifs.

Auschwitz était visible. Les tunnels de Gaza sont invisibles. Et c’est bien pour cela qu’ils plaisent tant.

12 réflexions au sujet de “Vers un monde sans Juifs : le vœu inavoué de l’Occident”

  1. Tellement juste que les idiots utiles de l’islamo-gauchisme vont à nouveau couiner au génocide.

    Merci Yana.

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  2. J’ai découvert ce texte tout à fait par hasard et suis partagée entre ironie, indignation et malaise profond.

    Ironie, d’abord, face à l’idée qu’un texte aussi univoque, émotionnellement saturé et intellectuellement bancal puisse être signé par une universitaire.
    Indignation, ensuite, devant l’instrumentalisation du terme “génocide” pour qualifier ce que l’auteure décrit comme un « vœu inavoué de l’Occident » d’effacer les Juifs — une accusation gravissime, formulée sans preuve, qui déforme la réalité autant qu’elle insulte la mémoire de la Shoah.

    Ce genre de discours opère une confusion dangereuse entre la critique d’un gouvernement et la haine d’un peuple. Or il ne s’agit pas d’un “discours occidental contre les Juifs” — mais bien, dans la plupart des cas, d’une critique de la politique du gouvernement israélien, comme on peut critiquer celle de n’importe quel autre pays démocratique.
    Ce qu’elle omet sciemment, c’est que de nombreux Juifs eux-mêmes expriment ces critiques, en Israël comme ailleurs — y compris d’anciens Premiers ministres israéliens, comme Ehud Olmert, qui ont dénoncé les dérives sécuritaires, politiques ou morales de l’actuel gouvernement.
    Faire comme si tout désaccord équivalait à un appel à l’éradication du peuple juif, c’est nier la diversité des voix juives elles-mêmes, et sombrer dans un récit paranoïaque.

    Par ailleurs, son raisonnement rappelle un glissement similaire chez certains militants pro-palestiniens radicaux, qui brandissent à leur tour le mot “génocide” dès les premières heures du conflit. Dans les deux cas, le langage est pris en otage par l’émotion, au détriment de toute précision historique ou juridique.
    Le mot “génocide” n’est pas un drapeau de ralliement. C’est une notion grave, juridiquement définie, historiquement située, qui ne devrait jamais être brandie à la légère.

    Enfin, il y a une forme d’incohérence à dénoncer l’Université comme un “camp de rééducation idéologique”, tout en y exerçant, tout en y publiant, tout en s’y exprimant librement. Si les universités étaient vraiment ce qu’elle décrit, comment expliquer qu’elle y tienne encore tribune ?

    L’indignation peut être le point de départ d’un raisonnement. Mais quand elle devient prophétie, qu’elle fabrique un récit d’effacement global, de trahison généralisée, alors elle cesse d’être pensée — elle devient une posture politique déguisée en lucidité.

    Ce texte n’éclaire pas. Il assombrit. Et s’il suscite une réflexion, ce sera celle sur le danger de confondre engagement et enragement, et de substituer le soupçon généralisé à l’analyse rigoureuse.

    Emmanuel Macron n’a jamais tenu les propos qui lui sont prêtés. Il n’a jamais mis sur le même plan les otages israéliens et les prisonniers palestiniens, comme vous l’affirmez. La transcription intégrale de sa conférence de presse du 13 juin est disponible ci-dessous : chacun peut y vérifier les faits.

    https://www.elysee.fr/emmanuel-macron/2025/06/13/conference-de-presse-sur-la-situation-au-proche-et-moyen-orient

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    1. Sur l’ironie affichée et le mépris de classe universitaire

      « Un texte aussi univoque, émotionnellement saturé et intellectuellement bancal puisse être signé par une universitaire »

      Cette attaque ad hominem, déguisée en ironie, trahit surtout un mépris de caste : l’idée qu’une universitaire ne devrait pas écrire avec passion, ni exprimer de l’indignation morale, mais se cantonner à une froide neutralité. Or, la tradition intellectuelle française a toujours autorisé la charge politique dès lors qu’elle est fondée sur une lecture du réel.

      Yana Grinshpun, en tant que linguiste, analyse des récits, des glissements sémantiques, des non-dits idéologiques. Elle ne décrit pas un génocide en cours, mais dévoile un imaginaire collectif latent où les Juifs deviennent, de nouveau, l’altérité malvenue, assignés à un rôle de repoussoir universel, sous couvert de « critique d’Israël ».

      Sur le reproche d’“instrumentalisation” du mot “génocide”

      « Une accusation gravissime, formulée sans preuve, qui déforme la réalité autant qu’elle insulte la mémoire de la Shoah »

      C’est précisément parce qu’elle respecte la mémoire de la Shoah que Grinshpun tire la sonnette d’alarme. Ce qu’elle pointe, ce n’est pas un génocide actuel, mais une dynamique discursive où l’hostilité anti-juive prend des formes nouvelles, déguisées en anti-israélisme ou en justice sociale.

      L’accusation de « vœu d’effacement des Juifs » s’ancre dans l’observation suivante : l’hostilité occidentale vis-à-vis du peuple juif, longtemps structurelle, n’a pas disparu mais s’est recyclée, via la délégitimation d’Israël, devenu le Juif des nations. Grinshpun ne dit pas que « l’Occident veut un génocide des Juifs », elle dit que certains récits dominants préparent symboliquement un monde où les Juifs n’auraient plus leur place, politiquement ni moralement.

      Sur la “confusion entre critique d’Israël et haine des Juifs”

      « Il ne s’agit pas d’un discours occidental contre les Juifs, mais d’une critique du gouvernement israélien »

      Cet argument aurait du poids si la critique d’Israël se faisait dans les mêmes termes que celle d’autres démocraties, ce qui est manifestement faux. On n’accuse pas l’Inde, la Chine, la Russie ou les États-Unis de « coloniser » ou de « génocider » sans cesse leur population musulmane, noire ou ouïghoure. Israël, seul, est assigné à un statut d’entité paria, et ses citoyens juifs réduits à des colons, des bourreaux ou des usurpateurs.

      Par ailleurs, invoquer des voix critiques juives (Ehud Olmert, etc.) pour délégitimer la dénonciation de l’antisémitisme ambiant est un sophisme fréquent : la pluralité d’opinions juives ne prouve pas l’absence d’un imaginaire antisémite latent. On peut être juif et se tromper. On peut être juif et alimenter, consciemment ou non, un discours qui met en danger l’ensemble du corps social juif.

      Sur la prétendue paranoïa de Grinshpun

      « Sombrer dans un récit paranoïaque »

      Qualifier une analyse critique de « paranoïaque » est une manière subtile de disqualifier sans argumenter. Grinshpun ne fantasme pas un complot. Elle décrit un climat : celui où les Juifs sont à nouveau devenus un problème à résoudre, où l’on nie leur droit à l’auto-défense, à l’attachement à une terre, à une histoire spécifique.

      Son hypothèse n’est pas complotiste. Elle est anthropologique et culturelle : le retour de la question juive comme obsession centrale de l’idéologie postcoloniale mérite d’être débattu, non moqué.

      Sur l’émotion et le vocabulaire juridique

      « Le langage est pris en otage par l’émotion […] le mot “génocide” ne devrait jamais être brandi à la légère »

      Ici encore, l’attaque manque sa cible. Grinshpun ne fait pas un usage juridique du mot « génocide », mais symbolique et politique. Elle retourne la logique d’accusation : puisque certains accusent Israël de génocide, sans fondement juridique, elle interroge ce désir projectif, cette jouissance discursive d’une fin juive possible, non comme réalité militaire, mais comme fantasme collectif occidental.

      Elle montre à quel point le mot “génocide” a déjà été vidé de son sens dans les discours militants antisionistes. Elle s’en alarme. C’est son droit. Et c’est son rôle d’intellectuelle.

      Sur l’Université comme lieu de formatage idéologique

      « Incohérence à dénoncer l’Université tout en y exerçant »

      Ce reproche est naïf : critiquer l’institution depuis l’intérieur est la condition même de la pensée critique. Ce n’est pas un paradoxe, c’est une tradition française. On peut dénoncer l’uniformisation idéologique des départements universitaires sans exiger leur démolition.

      Que Grinshpun publie encore montre la porosité persistante de l’institution, mais aussi la violence sourde qu’elle y subit en tant que voix dissidente.

      Sur Emmanuel Macron et la rectification finale

      « Macron n’a jamais mis sur le même plan les otages et les prisonniers »

      La rectification factuelle est utile, mais ne suffit pas à invalider une analyse globale. Même sans citation précise, l’ambiguïté constante du discours macronien, sa volonté de symétriser les souffrances, d’« appeler au cessez-le-feu » tout en ménageant les camps les plus virulents contre Israël, alimente ce sentiment d’abandon moral. Ce que Grinshpun nomme n’est pas une phrase isolée, mais un climat de lâcheté occidentale face à la diabolisation des Juifs.

      Ce que dit vraiment Yana Grinshpun

      Le texte de Grinshpun n’est ni paranoïaque, ni outrancier. Il est lucide, alarmiste, mais fondé. Il propose une lecture courageuse de la mutation contemporaine de l’antisémitisme, en particulier dans les élites intellectuelles européennes. Il ne s’agit pas d’un texte “contre la critique d’Israël”, mais contre sa transformation en mythe collectif d’un monde sans Juifs: propre, apaisé, délivré du fardeau moral du XXe siècle.

      Ceux qui rejettent ce texte en bloc devraient se demander pourquoi cette inquiétude juive, qui monte, dans plusieurs pays et chez plusieurs intellectuels, est si facilement tournée en dérision. Ce n’est pas Grinshpun qui assombrit le débat : c’est l’époque elle-même, qui se radicalise et qui rejette la lucidité au nom du confort moral.

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    2. Madame,

      Je ne vous connais ni d’Ève ni d’Adam, et vos états d’âme me laissent aussi froide que les sempiternelles lamentations de ceux qui, du matin au soir, dénoncent avec componction « lapolitiquedugouvernementdeNetanyahou », comme d’autres réciteraient un chapelet. Vous appartenez à cette confrérie moralisatrice, persuadée de détenir le monopole du bon goût universitaire et de l’éthique impeccable? Libre à vous. Votre commentaire s’inscrit dans un rituel bien connu de mes contradicteurs, dont la longue liste m’honore infiniment. Qu’il s’agisse de « la question juive », de l’« écriture inclusive », du « wokisme » ou des gémissements sur la « laïcité à géométrie variable », je ne suis jamais assez « universitaire » aux yeux de ceux qui n’ont pas le moindre outil pour analyser le monde autrement qu’en récitant les catéchismes idéologiques du moment. Sortis des camps de rééducations universitaires que j’observe depuis quelques décennies de l’intérieur.

      Je vous réponds sans la moindre animosité, uniquement parce que votre message est le nème dans la litanie de la même moraline dégoulinante. Il m’a rappelé ces dissertations scolaires où s’étale la vieille rhétorique moisie, avec ses sophismes déjà fossilisés sur les devoirs de neutralité, d’analyse et autre ferblanterie inusable de la doxa. Je l’ai laissé visible pour le plaisir de vous répondre publiquement.

      D’abord, une leçon de genre discursif. Apparemment, vous ignorez qu’un universitaire peut écrire des articles savants publiés par les Presses universitaires de France, la Sorbonne ou d’autres revues internationales — ce que je faisais avant le 7 octobre. Et que le même universitaire peut aussi, s’il en a envie, écrire des billets, tribunes, éditos, ou pamphlets. Eh oui, je suis multigenre. Et voyez-vous, après quinze années de colloques, de recherches et d’analyses sur l’antisémitisme , j’ai tout simplement autre chose à faire que d’expliquer poliment à des gens mal informés et mal intentionnés que le feu brûle et que les Juifs ne sont pas responsables de leur propre persécution. Alors je me permets, de temps à autre, d’envoyer balader les antisémites, les collaborateurs camouflés, les universitaires de plateau télé, les Grossman ou Barnavi de service, et les critiques obsessionnels du gouvernement israélien – quel qu’il soit.

      En France, aujourd’hui, je vis un antisémitisme qui n’a rien à envier à celui de l’Allemagne nazie, avec des étoiles de David peintes sur les maisons de mes amis — dans la Drôme ou en Ardèche, où, pour votre gouverne, il n’y a pas un seul musulman à la ronde. Mes enfants sont accusés d’avoir « volé » la terre des Arabes, je suis traitée de « génocidaire » par des étudiants dans ma propre université, convoquée par le président de l’établissement pour avoir osé dire que les Juifs devraient pouvoir se défendre, et régulièrement gratifiée de messages chaleureux m’invitant à brûler dans les chambres à gaz, ou mieux encore, dans « le feu de la colère d’Allah ».

      Mais cela, bien sûr, ne compte pas. Ce n’est pas « sérieux ». C’est « personnel ». Ce n’est pas suffisant, pour vos standards, pour dénoncer un génocide en devenir. Alors parlons de faits — récents. Depuis 2023, vous l’ignorez sans doute (ou feignez de ne pas savoir, ce qui revient au même) :

      • 1 676 actes antisémites en 2023, 1 570 en 2024, dont 65 % des agressions contre des personnes.
      • 1 670 incidents antisémites recensés dans les écoles et universités en 2023-2024, contre 400 l’année précédente. Soit +317 %.
      • Apologies du nazisme (ah comme c’est étrange!) viol d’une petite fille juive « au nom de la Palestine », incendies d’agences immobilières juives, agressions de femmes juives par des militants pro-Hamas — certains membres du FPLP, étudiants dans ma propre université.

      Et pendant ce temps, on entend ce refrain faussement profond :

      « Ce qu’elle omet sciemment, c’est que de nombreux Juifs eux-mêmes critiquent Israël — y compris d’anciens Premiers ministres comme Ehud Olmert… »

      Ah, ce voleur d’Olmert. Quel trésor de moralité. Corrompu jusqu’à la moelle, condamné pour fraude par un tribunal israélien, mais érigé en prophète par les médias occidentaux et leurs perroquets. C’est votre caution juive ? Vous appelez ça un argument ? C’est un argument d’autorité, une illusion d’optique fabriquée par les médias militants. Les Juifs qui s’opposent à Israël ne sont qu’une poignée — surmédiatisée mais ultra-minoritaire. La majorité, les intellectuels intègres, les citoyens lucides, eux, soutiennent le gouvernement face aux barbares.

      Quant à votre idée que je bénéficierais d’une « tribune à l’université », c’est très très touchant. Vous êtes décidément bien ignorante des réalités universitaires françaises. Je suis persona non grata depuis 2023. Trop dangereuse, trop juive, ils disent « sioniste ».

      Alors, chère Madame, puisque vous vous permettez d’exister dans la sphère publique avec une telle suffisance, permettez-moi, en retour, de vous emmerder – très universitairement, cela va de soi – et de vous recommander, avec toute la réflexion dont je suis capable, d’aller au diable.

      Et surtout, servez-vous dans cette réponse pour vos prochains prêches. Je vous l’offre.

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    3. P. S. Macron l’a dit bel et bien, en répondant à la question d’un journaliste « faut-il libérer tous les otages, même les otages palestiniens? Oui, tous les otages. Pas dans le discours que vous avez si aimablement joint à votre épître, mais en répondant aux questions (désolée, c’est en anglais)

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    4. Chère Natalie Pesada,

      Vous vivez dans un autre monde. Ce texte suscite votre réflexion mais vous ne réfléchissez pas. La France s’est « vendue » au Qatar qui a comme bras armé le Hamas et les Frères Musulmans dans le Monde entier. ( Voyez Google: France et Qatar investissements acquisition dette publique de la France)

      Savez vous que les « sages » de l’Université islamique Al-Azar reprochent au Hamas? C’est de n’avoir pas réussi a exterminer Israël. Pas ce que le Hamas a fait.

      Dans l’Islam il est autorisé de prendre des otages (non musulmans) et d’en faire des esclaves sexuels.

      Alors lorsque l’on entend des dirigeants français dire qu’Israël ne doit pas entrer à Gaza pour attaquer le Hamas, cela revient à dire que Israël doit continuer d’être sous la menace perpétuelle de mourir sous les coups du Hamas….Ce qui est un génocide.

      Alors refléchissez un peu plus, Chère Madame Peseda.

      Ou alors ne lisez plus ce site. Sinon nous comprendrons que vous y pénétrez comme agent perturbateur du Hamas. En d’autres termes que vous n’êtes pas de bonne foi.

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  3. Je ne peux pas faire mieux que Fadila pour vous faire une explication de texte. Mais je m’interroge : si vous avez besoin d’une explication de texte (et celle ci dessus est magistrale) c’est que vous nêtes pleut-être pas aptes à commenter sur ce blog. Si vous êtes honnête avec vous-même, peut-être avez-vous maintenant un sentiment de honte. Personnellement, et par ce que cela fait partie de ma culture, je n’ai pas de problème à reconnaître mes erreurs. Je constate simplement depuis trop longtemps que cette valeur d’honnêteté disparaît de nos jours, et je ne vois que le contraire où tous les coups sont permis pour ne jamais reconnaitre les torts, les erreurs, les faiblesses. Je parie que vous êtes de ceux-là.

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  4. Madame (si je dois me fier à votre prénom) Pesada,

    Si je comprends bien, le hasard fait quelques fois bien les choses.

    Cette fois, cela vous a permis de vous vanter universitaire émotionnellement désaturée et intellectuellement équilibrée… Mais entre se déclarer et être, il y a souvent un abîme que le texte de Fadila Maaroufi a suffisamment bien décrit pour que je n’y revienne.

    Quelques mots malgré tout.

    J’ai d’abord été frappé qu’il manque à votre bibliothèque un certain nombre d’ouvrages. A commencer par celui de Jean-Claude Milner‘’Les penchants criminels de l’Europe démocratique’’.

    Il y démontre notamment que le vieux projet d’union européenne antérieur aux deux guerres mondiales, n’a pu se réaliser que lorsqu’elle est devenue le tombeau des Juifs.

    Et ‘’Eurabia’’ de Bat Ye Or vous édifierait sur le deal des années 70, entre l’Europe et le monde musulman représenté par l OCI, qui a consisté à échanger pétrole contre reconnaissance de la ‘’cause falestinienne’’

    Quant aux autres preuves, votre demeure serait-elle une Tour d’ivoire ?  Etes vous à ce point désaturée que vous craigniez l’intrusion du monde tel qu’il est, épouvantable, plus raciste que jamais, jouissivement anti-juif, et grâce à la mondialisation des moyens de communication, planétaire…

    Carpentras tu es battu à plate-couture, on fait beaucoup mieux aujourd’hui… Graffitis anonymes, profanation de sépultures et des synagogues, ça c’est déjà du classique….

    Accompagnatrice d’une colonie de vacances d’enfants juifs jetée à terre et menottée dans l’avion même, Vueling, l’Espagne, ca vous dit quelque chose ? Le couple israélien arrivé en Autriche pour fêter un anniversaire de mariage, prié de quitter l’hôtel; idem pour des musiciens israéliens ; en Grèce, un bateau de croisière ne pouvant accoster à Athènes ; l’étudiant syrien Mahmoud Khalil justifiant ‘’le viol et le massacre d’Israéliens comme un acte de résistance’’, dans un podcast du New York Times ; ‘’ Sinwar’’ qui  vient en tête des prénoms choisis cette dernière année en Angleterre, etc, etc, etc…. Je pourrais vous citer 100 autres exemples de ce type.

    Est-ce cela que vous considérez être ‘’une critique de la politique du gouvernement israélien, comme on peut critiquer celle de n’importe quel autre pays démocratique’’ ?Déconnectée à ce point de l’actualité anti-juive, c’est ce que vous considérez être une posture ‘’équilibrée’’ ?

    Décidément votre pensée n’étant qu’une imbrication de clichés, vous ne pouviez pas ne pas nous ressortir une autre tarte à la crème : les critiques des hasbeen israéliens brandis en Occident comme des trophées, alors qu’ils ne représentent strictement plus rien en Israel, et alors qu’une grande partie de la gauche traditionnelle est en train de basculer vers le camp qui lui n’est pas aveugle et n’a pas peur de désigner l’islamisme comme le plus grand danger mondial, celui de la droite.

    Un tout récent sondage montre que plus de 70% des Israéliens veulent voir Tsahal vaincre totalement le hamas. Mais cela ce n’est pas votre imMonde qui vous le dira. Il ne vous dira pas non plus par exemple que l’ONU vient d’admettre que 94 % des camions d’aide humanitaire de Gaza ont été détournés en juillet, par le hamas…

    Et non plus, tous ces merdia qui ont eu l’obscénité de faire passer des enfants squelettiques comme des victimes de la faim, alors que n’importe quel médecin pouvait du premier coup d’œil faire le diagnostic d’une maladie génétique, et ce d’autant plus que la mère qui exposait l’enfant aux appareils photos, était, elle, bien potelée… Je ne parle meme pas de tous ces hommes portant vaillamment des sacs de farine de 50 Kg.

    Aveuglée par une mauvaise passion, tout cela vous a laissé indifférente. Point de trace dans votre pamphlet plutôt minable. Non plus qu’un petit mot pour ces deux otages, eux véritablement squelettisés par le manque de nourriture , logé dans le noir des tunnels depuis presqu deux ans. Deux ans !!!

    Enfin, et pour abréger votre compagnie délétère, je vous joins le verbatim d’une petite partie de la fameuse conf de presse de Macron.

    Jean-Pierre Lledo

    Cinéaste israélien

    Transcription

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    Macron 00:00  J’ai poussé tout le monde pour dire d’abord la liberation  des otages, et un cessez le feu

    Macron 00:05 Donc nous devons créer une impulsion.

    Journaliste : 00:07 Monsieur le Président, est ce que ça inclut les otages palestiniens aussi ?

    Macron 00:11 Oui,  .

    Journaliste  Ils sont des milliers….

    Macron 00:12 Tout les otages, les otages palestiniens aussi

    Journaliste  00:15 Les palestiniens aussi ?!

    Macron  00:17  On both sides.  (des deux cotés)

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