Europe and Islam, narcissisme, post-modernisme

Réflexions sur l’identité islamique et ses apories. Nahel Allah ya Rahmou.

par Yana Grinshpun

La mort récente d’un mineur tué par un policier a provoqué une vague d’indignation d’une certaine frange de la population en France. Une marche blanche a été organisée à la mémoire de ce jeune homme. Au centre, une banderole :

A protester holds a banner reading « Justice for Nahel », during a commemoration march for a teenage driver shot dead by a policeman, in the Pablo Picasso area of the Parisian suburb of Nanterre, on June 29, 2023. Violent protests broke out in France in the early hours of June 29, 2023, as anger grows over the police killing of a teenager, with security forces arresting 150 people in the chaos that saw balaclava-clad protesters burning cars and setting off fireworks. Nahel M., 17, was shot in the chest at point-blank range in Nanterre in the morning of June 27, 2023, in an incident that has reignited debate in France about police tactics long criticised by rights groups over the treatment of people in low-income suburbs, particularly ethnic minorities. (Photo by Bertrand GUAY / AFP)

Avec une invocation rituelle « Allah y rahmo » (qu’Allah lui accorde sa miséricorde, en arabe maghrébin). D’où on comprend que Nahel était musulman et que la revendication de ses origines est très forte dans la foule en marche. On pourrait dire, et alors ? Quoi de plus banal qu’une formule rituelle ? N’écrirait-on pas dans le cas d’un juif décédé, « zikhrono livraha » (que son nom soit une source de bénédiction) ? Sauf que toutes les formules rituelles ne se valent pas, surtout si l’on tient compte du contexte. Par ailleurs, tout en marchant, ceux qui réclament la justice pour le défunt n’ont pas oublié de rappeler aux Juifs où était leur place : un graffiti sur le mémorial de la déportation : « On va vous faire votre Shoah ! ». Un rappeur célèbre appelle à la vengeance au nom d’Allah, en citant le verset 45 de la sourate 5[1]qui préconise la vengeance. Rappelons que le texte cité date du VII° siècle de notre ère. Dans d’autres vidéos des incendies filmées par les participants ou observateurs directs, se réjouissaient : «ils iront tous en enfer », « c’est comme si c’était l’Algérie qui avait gagné » etc. Ces tweets ont été supprimé avec la vidéo par la plateforme, comme beaucoup d’autres concernant les émeutes, selon la décision du gouvernement.

Pendant ce temps-là, les médias de gauche se sont fendus de discours habituels consistant à accuser la société française de racisme, mais aussi d’avoir abandonné « les quartiers », de ne pas faire assez pour cette jeunesse « désespérée » etc.

Je voudrais me pencher dans ce texte non pas sur l’anthropologie sociale ou culturelle des « quartiers », sur le monde de la délinquance ou sur les contestataires du « système », non pas non plus sur l’alliance entre la gauche NUPES et les fauteurs de troubles, non plus sur l’absence d’autorité parentale, mais sur le rapport de ces évènements avec ce que le « système » dominant, celui des institutions médiatiques et politiques essaie de ne pas voir. Et que certains discours qui ont traversé les manifestations, les émeutes et les pillages montrent sans ambiguïté. Bref, je voudrais traiter ici un aspect du problème, celui de l’identité et des origines. En travaillant sur les discours prosélytes islamiques adressés aux jeunes, et pas seulement « issus de l’immigration », un invariant ressort très clairement : le rapport aux origines, le socle originaire qui construit l’identité musulmane forte dont on attend qu’elle s’oppose à toute autre identité, notamment celle du monde occidental. Dans son dernier livre, F. Bergead-Blackler a parlé de l’islamisation planifiée et de la mise en œuvre par la confrérie des Frères, cela est sans aucun doute à prendre en considération. Pourtant, parler de l’islamisation oblige à parler de l’islam en général et de l’identité qui en découle. Je m’appuierai dans cette analyse sur deux ouvrages fondamentaux de Daniel Sibony : Un amour radical. Croyance et identité. (Odile Jacob 2018) et Islam, Phobie, Culpabilité (2013). C’est à cet auteur, connaisseur du monde musulman, arabophone et lecteur attentif du Coran que les réflexions suivantes doivent leur orientation.

Loin de la doxa, de l’indignation et de la dénonciation, des banalités médiatiques et des doctes explications de « désespoirologues » contemporains, ces ouvrages réfléchissent sur le problème que l’islam, porté par le texte coranique, opportunément cité pendant les dernières émeutes par des jeunes, qui ne s’en cachent pas, pose aux non-musulmans (français laïcs, chrétiens et juifs) à ces jeunes, aux musulmans dites « modérés », embarrassés par des comportements qui semblent « sauvages », ainsi qu’à l’establishment français qui souhaite y voir, en tout cas officiellement, les problèmes sociaux d’un monde sans autorité. Ce n’est pas tout à fait faux, simplement l’autorité dont parlent les médias, le gouvernement et l’establishment n’est pas la même que celle à laquelle obéit un grand nombre de jeunes émeutiers. Ce qui n’est pas reconnu, ce n’est pas tant l’autorité parentale, que celle de la loi en général.

Culpabilité narcissique et montage pervers du discours politique et médiatique

Dans Islam, phobie et culpabilité, Daniel Sibony montre les mécanismes du fonctionnement narcissique collectif engendrés par les discours de culpabilité française, qui sont aujourd’hui majoritairement les discours issus de la gauche (politique et médiatique) qui expliquent la révolte par le « racisme » de la police et par le désespoir de la jeunesse  « des quartiers ». Cela permet un montage psychologique intéressant. On prend (ou on feint) de prendre sur soi la faute, qui permet d’exonérer de leur responsabilité les personnes concernées. On se déclare la cause des « ennuis » (« nous ne traitons pas bien nos jeunes, nous sommes injustes, nous sommes racistes, nos écoles les discriminent » etc.), c’est à nous de réparer ce qu’ils ont fait. Cette culpabilité imaginaire « est présentée comme le signe d’une exigence éthique supérieure : loin de se « défiler », il est là, présent, prêt à répondre pour ceux qui n’en ont pas les moyens, prêt à parler à leur place ». Ce discours, non seulement narcissique, mais condescendant et masochiste en même temps (cela n’est pas contradictoire) préfère endosser une culpabilité imaginaire plutôt que de mettre en avant l’idée de la responsabilité.

Or, leur dialectique n’est pas la même. La culpabilité, comme l’explique Sibony, induit une faute. Si vous êtes pauvres, c’est de notre faute, si vous n’avez pas réussi votre vie, c’est à cause de nous, de notre accueil insuffisant. Si vous êtes désespérés, c’est que nous ne vous avons pas donné beaucoup d’espoir. Ce curieux raisonnement réduit l’autre aussi au silence. Non pas au silence de la censure, mais au silence de l’irresponsabilité dans laquelle on l’installe confortablement grâce à l’exercice démagogique de l’auto-culpabilisation. Puisque l’establishment dit que tout est de sa faute, il exonère les musulmans d’aller chercher des explications chez eux, dans leur mode de vie, leur mode relationnel, leur rapports aux autres. On peut rétorquer : Pourquoi parler des musulmans, ce n’est pas de leur faute. C’est tout-à-fait juste, ce n’est pas de leur faute si leur Texte fondateur est violent à l’égard de l’Occident et que ce Texte est toujours très présent dans la vie de leur communauté, même s’il n’est pas lu par tous. Ce n’est pas de leur faute si leurs racines culturelles sont pétries de violence. Les vidéos des émeutiers qui invoquent le Coran, ou celles qui les montre criant : « ils (les « français ») iront en enfer » (référence coranique) ont été censurées sur twitter très rapidement, pour qu’on ne puisse pas justement faire le lien entre les appels violents inspirés par une tradition entièrement dépourvue d’aménité avec les étrangers. La censure veut éviter l’embrasement général, car ces appels étaient en plus lancés pendant la fête du sacrifice (Aïd –al-Adha) avec laquelle coïncide la mort de Nahel.

L’islam est-il un problème ?

Le fait que la mort du mineur ait coïncidé avec la fête est un hasard. Mais les émeutes qui l’ont suivie et qui tombaient en plein Aïd–al-Adha ne le sont pas vraiment. Pendant les célébrations qui unissent la Oumma, la communauté se sent plus unie et plus forte (elle l’est déjà suffisamment, mais la fête collective fonctionne comme un surplus de solidarité et d’excitation). Sous la vidéo de l’entretien avec la grand-mère de Nahel[2], on voit une foule de commentaires qui invoquent Allah, le paradis pour Nahel et la vengeance qu’Allah saurait faire ou d’autres messages qui prient Allah de pardonner aux hypocrites. Ces messages sont intéressants parce qu’ils montrent la nature de la croyance en jeu. « Sa fonction [de la croyance] est de rassembler un collectif sous la même fixation d’amour, sous le même symbole identitaire, qui indexe pour les sujets leur idéal du moi autant que leur moi idéal. En ce sens, une religion est un mode d’être plutôt qu’une proclamation de croyances ; un mode de vie pour le temps long, ce qui implique constamment des questions d’appartenance ».[3]

Mais on évite d’en parler. Al Jazeera en français propose des reportages où les habitants des quartiers interviewés accusent la police et l’État de les avoir abandonnés, de les discriminer. Personne ne mentionne le fait que Nahel n’ait pas obéi à la loi, à la loi française. Sibony remarque que « pour les grandes foules musulmanes tout ce à quoi ils sont sensibles est un excès. Ou bien on s’aligne sur elles ou bien on les provoque ». Si le policier qui a tiré avait été musulman, il n’y aurait peut-être pas eu d’émeutes, car il n’aurait pas incarné l’altérité perçue comme doublement hostile (celle du Français « raciste » et celle de la loi française). Mais le hasard a voulu (le hasard, car il y a beaucoup de Français musulmans qui travaillent dans la police) que le policier, Florian M., ne le fût pas.

Il existe bien sûr, des rares intellectuels en France, comme Malek Chebel ou l’imam Chalgoumi (parmi les plus connus) qui s’interrogent sur la violence inhérente à l’islam, et qui, par conséquent, touche aussi les musulmans qui veulent vivre en paix, en convivialité avec les autres, mais qui ne parlent pas de cette violence, qui les gêne, qui les empêche de vivre.

On l’observe d’ailleurs, sur les réseaux sociaux où, dès qu’une critique est émise sur la religion, ou sur le mode de vie des musulmans, de l’expansion de l’islam, des commentaires violents rappellent à l’ordre les « mécréants » qui n’ont pas le droit d’en parler. Ou à qui on explique qu’ils n’ont rien compris à l’islam. Les exemples sont pléthores. Je cite ici les plus « typiques ». Un message adressé à Fadila Maaroufi, co-fondatrice du café Laïque Bruxelles, qui a quitté le milieu musulman et qui est une fervente défenderesse de la liberté, sur sa page facebook, est significatif. Comme elle est extrêmement critique à l’égard de l’antijudaïsme et l’anti-occidentalisme des musulmans, elle est souvent « accusées » de ne rien y connaître et, de surcroît, d’être « juive », ce qui est le comble de l’ignominie pour un vrai croyant (car il s’agit de ceux qui ont perverti la parole d’Allah et la vraie religion) :

Deuxième exemple  a été trouvé sous la conférence donnée par R. Brague sur son livre « Sur l’islam » pour l’association Dhimmi Watch. Les commentaires sont très nombreux, j’en ai choisi le plus significatif :

« Premièrement qu’est que c’est cette façon de ricaner [c’est nous qui mettons en italique]  à la limite du mépris quand vous évoquez des passage du Coran ayez au moins du respect pour les milliards et demis de musulmans et puis vous mélangez Siemens entre l’islam et le comportement des musulmans vous évoquez LE DHIMMI à une certaine époque car il n’est plus d’actualité concerne les non musulmans qui sont dispensés de service militaire si ont peut dire au moment où chez les chrétiens les juifs par exemple non même pas ce lux deuxième point vous affirmez que l’islam est violent ah bon parce que c’est les musulmans qui ont exterminé 40 millions d’amérindiens anéantis les Aborigènes provoqué les deux guerres mondiaux 70 millions colonisé exploiter martyrisé les 2ti tiers de la planète ».

On n’a pas le droit de « ricaner » quand on parle du Livre Saint. (et que dire des caricatures !! NDRL) Point d’humour quand on parle de choses sacrées. Nous sommes dans une logique très différente de la nôtre, où l’on peut rire de tout, de toutes les religions, de tous les dieux et de tous les prophètes, mais depuis les assassinats successifs qui ont eu lieu en Europe, depuis la décapitation de Samuel Paty, on sait bien que la loi française ne protège pas contre la loi de la charia qui interdit toute critique de l’islam, surtout aux mécréants. Mais l’on n’en parle pas. On préfère ne pas parler du Texte, du discours que ce Texte ne cesse de transmettre depuis des siècles avec un sens intact de la vindicte. Quand un manifestant cite un verset du Coran qui appelle à la vengeance, avant que les émeutes n’aient commencé, on préfère censurer la vidéo plutôt que de reconnaître le problème. Quand les émeutiers tagguent le mémorial de la déportation avec les mots : « On va vous faire une shoah ! » et crient « Morts aux Porc » et « Mort aux Juifs »[4] ils se réfèrent consciemment ou pas à la vindicte du Texte, qui est là, toujours là, même si le policier qui a tiré n’est pas Juif. Mais l’association des forces hostiles au Coran est immédiate dans l’esprit de ces jeunes.

« Dis: Voulez-vous que je vous annonce la situation de ceux dont la rétribution sera pire que celle qui est la leur? Ceux qu’Allah a maudits et contre lesquels Il s’est courroucé en les transformant en singes et en porcs pour avoir adoré l’idole (Taghout), ils seront mis à la pire des places et seront les plus égarés de la main droite »[5]

Il faut lire ce verset dans le contexte des versets précédents (v. 57 qui parle du peuple qui a reçu le Livre avant et le verset 59 « Ô vous qui avez un Livre sacré, que nous reprochez-vous si sévèrement? Le fait que nous croyions en Allah et à ce que nous a été révélé à nous et avant nous. Mais la plupart d’entre vous sont des pervers! ». Ensuite le verset 64 précise que les Juifs sont maudits et le verset 73 explique qui sont les incrédules : (les Chrétiens).

Le racisme, la loi et la liberté

Le 4 juillet 2023, l’armée israélienne est entrée à Jénine suite aux tirs des roquettes de cette ville. Un correspondant israélien (Chanal 9) a interviewé des habitants de Jénine qui se plaignaient de la dictature des combattants du Fatah et qui espéraient que l’intervention de l’armée permettrait le retour au calme, fût-il relatif. Les tireurs de roquettes sont les mêmes qui terrorisent les habitants de la ville, les rackettent et les menacent d’exactions en cas de désobéissance de prêter leurs maisons pour le tir et le stockage des armes.

Quel rapport avec la France ? Direct. Car des interviews semblables ont lieu aussi en France où les habitants des banlieues incendiés espèrent l’intervention de la loi. La loi qui ne s’applique pas depuis longtemps sur les territoires gérés par les caïds ou les clans. Or, la loi, selon Sibony, est «un instrument de liberté ; elle est faite pour marquer des points fixes afin qu’on puisse être libre par ailleurs; si on a le courage de marquer ces points fixes ». Cependant, les pans entiers de la population savent bien que l’application de la loi par l’État pose problème, problème que cet État s’est créé lui-même, ayant peur d’être accusé de toucher au sacré, à l’identité.

Sibony propose une comparaison intéressante qui convient tout à fait à la situation actuelle :

« On pense à la fameuse bataille en Afrique du Sud, au XIXe siècle, où les Zoulous déferlaient avec leurs arcs et leurs flèches sur un fortin anglais défendu par quelques soldats de Sa Majesté avec des mitrailleuses : les Zoulous venaient d’abord saluer, selon leur coutume, avant de se préparer à tirer leurs flèches ; et ils n’en avaient guère le temps, car les mitrailleuses les fauchaient. Ils ont perdu la bataille. Dans la scène actuelle, les Zoulous sont les Français, ils se présentent comme il faut, légalité cohérente, dignité stricte, un peu pincée,  se préparant  à prendre « des mesures », sans doute pour les appliquer, mais pris de vitesse par ceux qui frappent sans prévenir, ou par la pression du nombre qui crée du « fait accompli » que l’on gère comme on peut, en contournant l’essentiel : la transmission du discours identitaire avec les racines qu’il comporte »[6]

Conclusion

Depuis déjà quelques décennies, on voit que la vindicte anti-occidentale, celle qui vise l’autre est appliquée, tantôt par des radicaux, tantôt par des jeunes qui vengent l’un des leurs, qui n’a pas obéi à la loi, la loi de tout le monde ou la loi française. Même si dans le cas des dernières émeutes, d’autres facteurs rentrent en jeu, le problème identitaire, inscrit profondément dans la culture islamique, fait que l’identité de la « meilleure communauté » se sent toujours menacée par d’autres. Le problème est aussi la peur de la part des musulmans, de la perte de cette identité parfaite. La défense de cette identité passe par la projection sur les autres des formes de rejets (c’est le Coran qui traite mal les Juifs et les Chrétiens), mais ce sont eux qui sont accusés de ne pas aimer les musulmans. Ce sont les Juifs et les Chrétiens (Israël et l’Occident, si on traduit ces catégories en « collectif ») que le Texte considère comme les traîtres, qu’il faut combattre ou convertir, et ce sont eux à qui le manque d’amour est reproché. Et cela marche très bien, d’une part parce que le monde occidental a gardé son âme chrétien et d’autre part, parce que l’idéologie post-moderniste a rendu l’idée de l’appartenance nationale et culturelle forte carrément « raciste » ou « chauviniste ». Les discours dont j’ai dit qu’ils étaient narcissiques s’inspirent de la solution chrétienne : « on ne les a pas assez aimés, alors ils sont malheureux ». Le problème c’est il n’y a pas de relation saine possible, sans réciprocité. Sinon, on reste dans le schéma actuel d’un couple sado-masochiste où la France jouit de son masochisme et l’islam de sa violence à l’égard des autres, la violence jamais remise en cause et dont l’on préfère ne pas parler. La violence inscrite dans les origines, prise toujours à la lettre, citée comme telle, mais censurée par les masochistes narcissiques qui espèrent que le silence sur « Mort aux Porcs ! «  « Mort aux Juifs » qui ne change pas depuis le 7 siècle, permettra d’apaiser les excités.

« Le danger en France n’est pas l’islam radical mais la surdose d’hypocrisie et de renoncement que s’impose la République devant l’expansion programmé de l’islam tout court, l’expansion que l’islam a l’honnêteté d’annoncer. Il est fidèle à sa vocation, la république est infidèle à la sienne »[7].


[1]                     La vidéo avec cette citation coranique et l’appel à la vengeance a été supprimée par les censeurs des réseaux sociaux. Florence Bergeaud-Blackler, qui l’a postée, a été prévenue que son compte serait suspendu si elle ne supprimait  pas la vidéo. Le texte du verset : « Nous avons écrit à leur intention dans la Torah : Âme pour âme, œil pour œil, nez pour nez, oreille pour oreille, dent pour dent, tandis que les blessures sont réglées par la loi du talion. Si la victime pardonne à son agresseur, il verra ses péchés pardonnés. Mais ceux qui ne juge pas selon les règles indiquées par Allah, ceux-là sont les vrais injustes », trad. M. Chebel

[2]                     https://www.tiktok.com/@jbakgucci/video/7249889914345622810

[3]                     Sibony, D. (2018), Un amour radical. Croyance et identité, Paris, Odile Jacob, p.79

[4]                     https://fr.timesofisrael.com/nanterre-degradation-du-memorial-de-la-deportation-apres-la-marche-pour-nahel/

[5]                     Le Coran, trad. Malek Chebel, sourate 5 verset 59, p.123 , éd. Les classiques de Poche.

[6]                     Sibony, ibid, p. 130

[7]                     Sibony, D. idem, p.16

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