Europe and Islam

Notre cercueil dans leurs valises

par David Duquesne

La vérité interdite sur l’asile, les Palestiniens et l’importation massive de l’islamisme en France via sa politique migratoire.

On prétend que l’islamisme ne passe pas par les frontières. Mais ce mensonge ne tient pas une seconde face aux faits : les idées voyagent avec les hommes, et quand on importe massivement des populations acquises à des doctrines islamistes, on importe ces doctrines. En silence. En légalité. Et avec le tampon de la République.

Depuis des années, on entend le même refrain, toujours récité par les mêmes : « L’idéologie ne connaît pas de frontières. » Sous-entendu : filtrer les migrations ne servirait à rien, puisque les idées extrémistes franchiraient les murs et les douanes comme un virus dans l’air. Ce mantra, répété ad nauseam par une gauche sûre de sa morale mais vide de toute lucidité, sert de couverture à l’un des plus grands aveuglements politiques de notre époque.

Car les idées ne voyagent pas seules. Elles voyagent avec des hommes. Ce sont eux qui les portent, les incarnent, les reproduisent, les transmettent. Et quand on fait entrer des milliers, puis des millions d’individus issus de sociétés où l’islamisme est dominant, ou du moins massivement toléré, on implante mécaniquement un réservoir culturel favorable à l’islamisme.

La cause palestinienne : un cheval de Troie islamiste

Commençons par le cas que nul n’ose questionner : la cause palestinienne.
La France, depuis des décennies, soutient un discours compassionnel automatique : les Palestiniens seraient les opprimés ultimes, sans haine, sans idéologie, victimes absolues. Mais les chiffres, les votes, les faits racontent une autre histoire.
Le Hamas, branche palestinienne des Frères musulmans, est régulièrement plébiscité à Gaza.
Ce n’est pas un hasard. C’est un choix.
Et ce Hamas inscrit noir sur blanc dans sa charte la destruction d’Israël, l’éradication des Juifs, et l’instauration d’un État islamique fondé sur la charia.
L’antisémitisme, ici, n’est pas une déviation : c’est le cœur du projet.

Or que fait la France ? Elle veut accueillir tous les Gazaouis, sans aucun filtre idéologique. Et pire : seul le Hamas est habilité à délivrer les laissez-passer consulaires pour sortir de Gaza. Autrement dit, ce sont les islamistes eux-mêmes qui sélectionnent les candidats au départ.
On ne fait donc pas entrer les plus modérés, mais ceux que le Hamas juge dignes d’être protégés.
Et nous les accueillons.
C’est la République qui ramasse les représentants idéologiques de l’islamo-nazisme.

Et qu’on ne vienne pas nous opposer le Fatah comme alternative raisonnable ou laïque au Hamas. Son chef, Mahmoud Abbas, est un homme qui nie encore aujourd’hui la Shoah — il a rédigé une thèse de doctorat négationniste à Moscou, affirmant que les Juifs avaient collaboré avec les nazis pour amplifier leur propre extermination. C’est ce négationniste que l’Europe et la diplomatie française présentent comme un modéré.
En Cisjordanie (Judée -Samarie NDRL), le droit au blasphème n’existe pas : on peut être emprisonné pour avoir offensé l’islam. La presse est surveillée, les opposants sont intimidés, les lois sont largement calquées sur une logique islamique. Ce n’est pas une république au sens français du terme. C’est une république islamique molle, autoritaire, patriarcale, antisioniste et conservatrice.
Même « modérée », la cause palestinienne n’est pas laïque, démocratique ou pluraliste. Elle est, dans son fond culturel et politique, étrangère à nos principes. Et chaque importation massive de cette population implique l’implantation de ces représentations.

Le précédent algérien : quand on importe une guerre

Mais ce phénomène n’est pas nouveau. Dans les années 1990, alors que l’Algérie basculait dans une guerre civile entre islamistes et militaires, le Front Islamique du Salut (FIS) raflait plus de 50 % des suffrages.
Et que faisait la France ?
Elle ouvrait grand ses portes.
Plus de 50 000 Algériens par an sont arrivés dans ces années-là, au pic du conflit. Il ne s’agit pas ici d’accuser collectivement ces migrants — mais simplement de poser un fait statistique : si un Algérien sur deux votait FIS, alors mécaniquement, une partie significative des arrivants était acquise à l’islamisme politique.

On n’a pas arrêté cette idéologie aux frontières. On l’a importée, légalement.
Et ce sont leurs enfants qui, vingt ans plus tard, écouteront des prêches salafistes à Sevran, partiront faire le djihad en Syrie, ou imposeront des enclaves communautaires où la France est perçue comme une étrangère.

L’exemple afghan : ils ne fuient pas la charia, ils fuient un autre pouvoir

L’autre grand angle mort du discours humanitaire concerne les Afghans.
Après le retour au pouvoir des talibans, des milliers d’Afghans ont été accueillis en Europe — et notamment en France — au nom d’un « devoir d’accueil » face à l’obscurantisme.
Mais qui sont-ils ?
Selon l’institut Pew Research (2013), 99 % des Afghans sont favorables à l’instauration de la charia.
Et 96 % soutiennent la lapidation des femmes adultères.

Il faut le dire clairement : ces gens ne fuient pas la charia.
Ils fuient la misère, ou un clan rival. Mais leurs représentations mentales, religieuses, politiques sont restées profondément opposées à nos principes fondamentaux.
Et pourtant, ils entrent, sans tri, sans débat, dans un pays où la liberté d’expression, le droit au blasphème, la liberté des femmes, l’égalité des sexes sont des piliers.
Le choc est inévitable. Et prévisible.

Le refus d’assimilation : un projet encouragé par nos élites

On pourrait espérer, à tout le moins, une volonté d’assimilation, un effort de la part de ceux qui arrivent. Mais ce n’est pas ce qui se passe. Beaucoup ne veulent pas s’assimiler. Ils veulent reconstituer leur société d’origine, dans nos villes, nos banlieues, nos quartiers. Ils veulent préserver leurs règles, leur langue, leurs hiérarchies sociales, leur endogamie, leur vision du monde. Et ils sont encouragés dans cette logique par une élite française qui a criminalisé le mot même d’assimilation.
On parle d’intégration molle, de vivre-ensemble flou, mais surtout pas d’adhésion explicite aux valeurs françaises.
Assimilation = colonialisme.
Assimilation = racisme.
Erdogan l’a dit : « L’assimilation est un crime contre l’humanité. »
La gauche française, aujourd’hui, pense la même chose — même si elle n’a pas (encore) le courage de l’assumer aussi clairement.

Quand on importe l’islamisme, il n’est plus à combattre : il est chez lui

L’islamisme n’est pas né ici.
Il a été importé, porté, cultivé.
Et il prospère parce qu’on continue à faire entrer, chaque jour, des individus qui le partagent, l’acceptent ou s’y soumettent.

Les idées ne tombent pas du ciel. Elles arrivent dans les valises. Et tant que l’on continuera à accueillir sans filtre des masses issues de sociétés hostiles à nos principes, tant que l’on s’interdira de poser des limites culturelles, tant que l’on confondra humanisme avec aveuglement,
on ne fera pas reculer l’islamisme.
On le financera.
On le naturalisera.
On le logera.

Et un jour, il ne sera plus un danger : il sera la norme, et la France sera morte, euthanasiée par ses élites aux responsabilités et des militants humanihilistes.

Ce n’est pas de charité qu’il s’agit ici, mais de survie. Si nous ne reprenons pas le contrôle de qui entre, de qui reste, et de ce qu’on transmet, alors ce cercueil qu’ils portent dans leur valise deviendra aussi le nôtre.

2 réflexions au sujet de “Notre cercueil dans leurs valises”

  1. Bonjour Yana, j’ai fait un commentaire sur l’article de Fadila, mais la première moitié a disparu et lorsque j’essaie d’ajouter ou de poster la première partie, je reçois en réponse: « les commentaires sont fermés pour cet article »

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