Politiquement Correct, victimisation

Le womynkind et le fantasme de domination

 Yana Grinshpun

« J’ai longtemps été naïf. Je m’imaginais que les Justes Causes faisaient partie de ce qui va de soi. Et que tout ce dont il est intéressant de discuter commençait là où s’arrête ce qui va de soi. Je me trompais évidement » (Philippe Muray, L’Empire du Bien, 1998)

« Le mépris pour le « gros hétéro de base » est allé croissant dans le monde culturel, voire dans le monde politique, bastion toujours supposé du sexisme alors même qu’il a été pris d’assaut par les adeptes de la parité généralisée. C’est ce mouvement de péjoration croissante que j’appelle ici misandrie ou androphobie, mélange de peur, d’aversion et de haine à l’égard de « l’homme ». Son dogme principal est simple : l’homme est un loup pour la femme. Un animal violent et lubrique, provoquant dégoût et crainte. Bête sauvage ou monstre, jugé dangereux par nature et par culture, l’homme doit être surveillé, contrôlé et puni. » (Taguieff, P.-A. Des putes et des hommes, 2016)

Je me suis souvenue de ces ouvrages de Taguieff et de Muray en lisant un article sur la transphobie qui rongerait la société française, déjà rongée par la négrophobie, l’islamohobie, le sexisme, le machisme, le racisme, le jeunisme et autres phallocentrismes – surtout quand le phallos est « blanc ». Selon les nouvelles théories postcoloniales, l’homme blanc occidental condense en lui tous les crimes et ignominies de l’humanité passée et présente, et si, par malheur, il est hétérosexuel, c’est qu’il se voit assigné au pilori ontologique à tout jamais. L’homme blanc est déclaré l’ennemi de la Femme et cette dernière, dans le nouveau paradigme social idéologique a été proclamée Victime[1]. On pourrait légitimement se demander pourquoi la couleur joue une quelconque importance dans l’histoire de la guerre des sexes. Il se trouve que les nouvelles formes du féminisme radical se rapprochent, pour ne pas dire imitent, la question de la lutte des races.

« Le féminisme radical se rapproche, sans toujours l’affirmer, de cette lecture postcoloniale, notamment – au-delà de la question du genre – sur la question de la race. Il s’agit là dans un processus d’imitation similaire (Bhabba, 2005) de performer tant la race que le genre pour ceux qui subissent les rapports de domination (Dorlin, 2010) ». (Lenel, Martin :2012)

 Opprimée, invisible (surtout dans la langue, selon la nouvelle tendance idéologique), bafouée par la dominance sociale et historique, volée par le prédateur « masculiniste » dès la préhistoire (voire la très sérieuse et très soutenue thèse de Priscille Touraille dont elle a tiré un livre  en 2008 : Hommes grands, femmes petites : une évolution coûteuse. Les régimes de genre comme force sélective de l’adaptation biologique), c’est la Victime de l’homme par excellence.

Les langues, disent les nouvelles conceptualistes, sont la preuve  de cette dominance. La violence masculine conditionne son existence. Les preuves ? On en trouve partout. Prenons l’anglais :

Mankind –humanité ; « Les femmes en seraient donc exclues », dixit la nouvelle vulgate féministe, car sinon,  pourquoi pas womankind. Et encore, dans « woman », il y a « man », ce n’est pas bien. Ce n’est pas du radical d’Adam qu’Eve a fait sa sortie au monde. Il faut changer, se débarrasser de ce virilisme imposant, crient les défenseurs de la cause juste : wimyn (sic !).   Voir ici ou ici.

Et le chœur des féministes françaises de reprendre

L’actuel ministre de l’éducation nationale [Jean-Michel Blanquer] n’entend pas mettre à l’étude les alternatives à la règle du masculin qui l’emporte, et il vient de laisser passer, au baccalauréat de philosophie, un intitulé aussi problématique que « Le travail divise-t-il les hommes ? ». Il n’est qu’à lire les corrigés en ligne pour voir que l’autre moitié de l’humanité attend toujours son heure. (Viennot, E. tribune du 11 juillet 2019 Le Monde)

Curieux, cette accusation du dominant Blanquer par une dame de lettres, connaisseuse de la langue française. Et quand bien même le premier ministre n’aimait pas les femmes, ce qui en soi n’est pas un délit,  commettrait-il vraiment pour autant le crime sexiste dont l’incrimine E. Viennot ? Le mot « homme » n’a donc plus la vocation de désigner en français une catégorie générique d’être humain rassemblant les deux sexes ou tous les sexes même quand on proclame qu’on n’en a pas?  Ne trouve-t-on pas chez le grand prophète de la fin du monde les raisonnements sur la mort de l’espèce titrés de cette manière : « La fin de l’homme » (Francis Fukuyama) ? Machisme du traducteur ou bonne compréhension du fonctionnement généralisant du mot ?

Derrida, peu soupçonné du sexisme jusqu’ici, n’écrit-il pas

« … le nom de l’homme étant le nom de cet être qui, à travers l’histoire de la métaphysique ou de l’onto-théologie, c’est-à-dire du tout de son histoire, a rêvé la présence pleine, le fondement rassurant, l’origine et la fin du jeu ». (1967 :427)

Pense-t-il uniquement aux propriétaires du pénis en raisonnant sur l’être ?

Le nom commun « homme » est employé dans un sens conceptuel, générique, globalisant, neutralisant, si l’on veut pour référer à une catégorie du vivant et pas à des êtres sexués. Pour le commun des francophones, en tout cas.

Mais si l’on pousse le raisonnement et les arguments de ceux (ou en l’occurrence, de celles) qui prétendent que la langue est le lieu du machisme et de la dominance, on peut aller plus loin. Ce phénomène serait observable jusqu’au sein de l’université laïque, tolérante et égalitariste qui, tout en utilisant l’écriture inclusive continue à opérer des concepts douteux. Par exemple, cet horrible résidu sexiste « séminaire ». Mais il y a « semen »  (« graine » en latin) dans « séminaire »! Comment  tolérer qu’on puisse parler avec admiration d’un article « séminal » ? Et qu’est-ce sinon la présence vivante de la phallocratie criante au sein de nos enseignements ? Viennot et alii devrait se pencher  sur l’épuration de la langue de ces saletés. Par exemple, proposer « ovariaire »  ou « ovulaire » à la place du séminaire.

Ce n’est pas une invention, hélas ni une plaisanterie facile, aux États-Unis, le womynkind  existe [2] bel et bien, chez nous ce n’est qu’une question de temps. Les maîtresses de conférences sont une flopée et aucun fonctionnement linguistique ne les gêne outre mesure. Différence entre les noms des fonctions (susceptible d’être remplis par une référence sexuée) et les noms à valeur référentielle ne les dérange pas. Si je dis « Parmi tous les maîtres de conférences, Marie était la plus jeune », ce n’est pas que je veux affubler Marie d’un bout de chair supplémentaire, mais que je parle de la fonction exercée indifféremment par les hommes et par les femmes. Et que Marie est la représentante la plus jeune de ce métier.

Imaginons les mémoires d’une maîtresse de conférence à la retraite : « J’ai travaillé à l’Université pendant quelques bonnes années ; J’y étais maîtresse pendant 3 ans » , avec un air nostalgique … La langue étant ambiguë, malgré toutes les tentatives de transparence, la question ne sera pas forcément : de quoi. Ce qui ne sera pas le cas d’une maîtresse d’école.

« 21 jours à l’école » : j’ai été maîtresse pour 3 semaines. Le plus beau métier du monde »

(http://leplus.nouvelobs.com/contribution/1417166-21-jours-a-l-ecole-j-ai-ete-maitresse-pour-3-semaines-le-plus-beau-metier-du-monde.html

Et que va-t-on faire avec les énoncés comme celui-ci (entendu d’une mère d’élève à l’école dont la fille a  été engueulée pour le retard ):

« La maîtresse (d’école) est maître dans sa maison ».

Les voies de la langue sont impénétrables, surtout pour les militants.

L’idéologie du politiquement correct exige que tout discours public, tout comportement public mais aussi aujourd’hui privé soit conforme à la norme qui, dans l’idéal, aspire à l’égalité de tous et de tout. Les hommes, les femmes, les animaux ( voir Singer P. La libération animale; T. Regan Les droits des animaux), les plantes (voir Stefano Mancuso L’intelligence des plantes). L’histoire du politiquement correct ne puise pas ses sources uniquement dans le féminisme, ce phénomène commence en effet aux États-Unis avec le Black Power dans les années 70 (plus précisément en 1966), et il est observable aujourd’hui dans tous les domaines de la vie sociale.

L’idée principale en est fondée sur le nouveau mythe contemporain : les hommes blancs ont dominé le monde depuis des siècles en opprimant les minorités, les races non blanches (oh pardon, les ethnies, les « races », comme on sait n’existent guère, sauf en tant que « races sociales », évidemment « construites »), les animaux et les plantes. L’homme blanc a imposé au monde ses valeurs, ses normes, ses règles.   Si cet homme a le malheur d’être hétérosexuel, alors sa culpabilité est inscrite dans ses gênes. Nous devons donc rétablir la justice en déconstruisant ces normes.

Cette pensée n’est pas dépourvue d’une certaine perspicacité et chacun peut en donner des exemples. Cependant, la question principale reste sans réponse : pourquoi  cette domination ? L’homme est-il agressif par nature ou est-ce la culture masculiniste chauviniste raciste et spéciste qui a fait de lui un cochon lubrique dominant, une sorte de Weinstein immonde qui ne songe qu’à dérober le pouvoir aux femmes sans défense ? Par exemple, pourquoi le mâle paon a une queue splendide alors que sa femelle est vraiment insignifiante ? En bonnes féministes, on pourrait penser que ce sont les salauds de mâles qui au cours de l’histoire ont exterminé toutes les femelles plus ou moins sympathiques et qui avaient de quoi montrer pour les dominer. C’est une hypothèse comme une autre. Et comment prouver le contraire ?

Mais lorsque les femelles sont plus séduisantes que les mâles, c’est aussi la faute de ces derniers. C’est qu’au cours de l’histoire, les mâles ont choisi celles qui disposaient d’atouts plus importants que d’autres.  Ils ont donc agi en fonction de « preferential treatment », ce qui relève de l’instinct de discrimination enfoui dans leurs gênes. Quoi qu’on fasse, quel que soit l’angle d’analyse qu’on adopte, la faute des hommes est toujours démontrable. Le monde est décidément phallocentrique et les mâles sont moralement dépravés et par nature dominants.

Prenons par exemple, l’idée très répandue et défendue par certaines de nos dames : la beauté, les soins extérieurs, le maquillage,  le rouge à lèvres, tout ce bric-à-brac cosmétique a été imposé par les hommes au début du développement de l’ère industrielle (XVIIe siècle) où les malveillants dominants ont forcé les femmes à leur plaire[3].  Et pendant que les femmes passaient leur temps à se faire les sourcils, le pouvoir leur a échappé. Une vraie féministe doit être nature, comme elle est, pas comme on lui dit d’être. Ne pas se maquiller, ne pas s’épiler (voir ici), ne pas utiliser des subterfuges de mode signifie ne pas tomber sous le joug de l’idéologie masculine. Car cela revient à ne pas être soi. Et au diable l’histoire de la civilisation : la nôtre avec les trousses de beautés de nos Louis successifs, l’égyptienne, la grecque, la romaine, la chinoise, la japonaise et j’en passe.

Il y a pourtant des exceptions bien vues et qui méritent des louanges : les  transgenres (voir ici et ici) : pour eux l’idéologie est différente et toute décoration de soi relève de l’originalité, de la transgression, de la mimesis.  Les bas résilles sur le fond de toile de jean, les boucles d’oreilles jusqu’aux genoux et le rouge à lèvre sur un (e) Marcel (le) sont célébrés comme le signe de l’affranchissement de la dominance.

Quant au sexe féminin, Naomi Wolf a expliqué aux femmes en long en large et en travers qu’être belle et mince est une imposition des hommes pour mieux dominer les femmes.

Si, comme c’est l’usage aujourd’hui, on scrute les œuvres du passé, qui incarneraient la culture du viol (voir ici la polémique sur la culture du viol chez  A. Chénier), on trouve ce qu’on cherche sans aller très loin. Toute la poésie du XIXe siècle doit être soupçonnée de ce diktat. Que dire de ces lignes de Baudelaire :

Longue, mince, en grand deuil, douleur majestueuse,
Une femme passa, d’une main fastueuse
Soulevant, balançant le feston et l’ourlet ;
Agile et noble, avec sa jambe de statue.

Quelle est cette préférence pour les longues et minces ? Était-il « grossophobe » ? Était-il lookiste[4]  (préférait-il des femmes belles aux laides ?)  Ne faudrait-il pas bientôt interdire sa poésie, lui refaire un procès à multiples facettes : macho dominant,  misogyne, grossophobe lubrique, cisgenre éhonté. Pas raciste, quoique, son goût pour les non-blanches puisse être qualifié de racisme refoulé.

Et la langue, on le sait depuis la rage des militant.(e).(s)  est « machiste », «  »le masculin l’emporte sur le féminin », « la langue conditionne nos « représentations » », les femmes sont invisibles, etc. Bref, la langue est mal faite et il faut la refaire à tout prix, pour atteindre l’idéal d’égalité, de parité, de justice, de tolérance, de bienveillance et de l’avenir toujours meilleur et toujours plus radieux. Notre Angela Davis des changements linguistiques va jusqu’à s’exclamer :

« Ces résistances  [aux changements des usages] révèlent, comme le refus de prendre des mesures et des lois efficaces contre la violence masculine, que le consensus sur l’égalité est encore très superficiel dans notre pays. En ce sens, elles ne nous font pas seulement perdre du temps ». (É. Viennot, tribune dans le Monde le 11 juillet 2019)

La langue serait donc porteuse des violences masculines. On peut se demander si cette obsession de la « violence masculine » si fréquente dans les textes de ces androphobes militantes ne relève pas d’un état névrotique refoulé ou d’un désir inavoué projeté. Les psychiatres et les psychanalystes sont plus à même d’en juger  que l’auteure de ces lignes, mais l’interrogation reste. Car toutes les femmes qui jouissent des acquis du féminisme dans tous les domaines de la vie sociale occidentale ne pensent pas à l’omniprésence de la violence masculine, et elles parlent pourtant la même langue que les militantes, et donc, possèdent les mêmes « représentations».

Peu leur chaut, aux idéologues : à la poubelle F. de Saussure,  E. Benveniste, G. Guillaume, A. Greimas, L. Hjelmslev, R. Jakobson et A. Culioli. On se croit dans un mauvais rêve où tous les acquis de sciences du langage sont balayés d’un revers d’une idéologie égalitariste et revendicative, tel Marr avec sa critique de la langue bourgeoise contre les générations de savants russes.

La langue est un système abstrait, ni machiste ni sexiste ni fasciste ni chauviniste, ni rien de tout cela. Pas d’hommes ni de femmes en langue, que des signes linguistiques. Ce qui peut être sexiste c’est l’usage de la langue accompagné d’un certain type de comportement. Pardonnez-moi ces lapalissades.

 Mais, si cela se trouve, l’enseignement de la linguistique sera aussi revisité comme le sont à l’heure actuelle toutes les sciences humaines.

Le travail de parité lexicale et d’épuration de la langue de termes sexistes, racistes, machistes, préférentialistes va de pair avec l’épuration des habitudes alimentaires, le culte du végétalisme ou du véganisme,  la lutte contre le spécisme, l’obligation d’avoir des pensées tolérantes et bienveillantes, de cultiver l’amour du prochain. Et surtout la vénération de la victime.

Tout cela pourrait être  bien, car l’idée est vertueuse, mais cela sent un parfum très familier de la construction d’un homme nouveau, ou plutôt,  d’un monde nouveau (sans hommes, ou hommes réduits à leurs culpabilité originelle d’être hommes) : l’amitié entre les peuples, l’amour entre le PDG  blanc et la femme de ménage noire musulmane handicapée porteuse du SIDA, la réécriture de l’histoire et de la littérature, les procès aux auteurs des siècles passés, comme celui fait à Chénier par les prudes farouches de l’Ecole normale, et plus tard, le débarras des éléments indésirables sous prétexte de leur intolérance.

À peu près comme dans une nouvelle connue de Mikhail Boulgakov où le personnage principal, Sharikov, est un chien ramassé par le chirurgien savant, qui remplace ses testicules de chien par des testicules d’homme pour étudier les effets de rajeunissements sur les organes. Sharikov se transforme en homme, par un curieux effet secondaire et se comporte en vrai prolétaire communiste sans culture, sans connaissances, sans respect pour qui que ce soit, en invectivant tous ceux qui ne correspondent pas à ses nouvelles vues idéologiques et surtout, il rêve de se débarrasser du chirurgien savant qui l’a créé, car ce dernier lui semble un élément bourgeois individualiste indésirable pour le bon fonctionnement de la morale communiste. La nouvelle se termine par une opération inverse où Sharikov redevient un chien, mais ses idées  ont  d’ores et déjà pénétré les millions d’autres cœurs, un peu comme dans le cas de nos égalitaristes engagés dans la défense de causes imaginaires.

Bibliographie

J. Butler (1990 : 2005), Trouble dans le genre. Pour un féminisme de la subversion, Paris : La Découverte

P. Charaudeau (2018), « Retour sur l’écriture inclusive au défi de la neutralisation du français », Le Débat, n°199

Lenel, P., Martin. V. (2012) La contribution des études postcoloniales et des féminismes du « Sud » à la constitution d’un féminisme renouvelé in Revue du Tiers-Monde https://www.cairn.info/revue-tiers-monde-2012-1-page-125.htm

É. Viennot  (2014), Non, le masculin ne l’emporte pas sur le féminin ! Petite histoire des résistances de la langue française,  Paris : éd.  iXe

E. Viennot (2019), “ « Les noms “autrice”, “officière”, “professeuse”… existent depuis des siècles. Ils avaient juste été condamnés par des idéologues masculinistes »

 Les https://www.lemonde.fr/idees/article/2019/07/11/les-noms-autrice-officiere-professeuse-existent-depuis-des-siecles_5487951_3232.html

M. Wittig, (1992/ 2018), La Pensée straight, Paris : éd. Amsterdam

J. Szlamowicz et X. L. Salvador (2018), Le Sexe et la langue suivi de Archéologie et étymologie du genre. Paris: Intervalles

N. Wolf, N. (1991), The Beauty Myth: How Images of Beauty Are Used Against Women, New York, William Morrow and Company, 1991.

[1] Des innombrables études de genre (voir  par exemple la revue GLAD), sans parler des textes des grandes prêcheresses du néo-féminisme qui s’attaquent non seulement à la société mais aussi au le langage, au sexe, aux rapports sociaux, pour repenser tout ce bric-à-brac réactionnaire  (Scott 1986, Butler 1990, Wittig 2001, Delphy 2008, Viennot 2014))

[2] https://en.wiktionary.org/wiki/womynkind

[3] Wolf, N. (1991), The Beauty Myth: How Images of Beauty Are Used Against Women, New York, William Morrow and Company, 1991.

[4] Lookisme est un néologisme Politiquement correct qui désigne les stéréotypes et les discriminations ayant pour cause d’apparence physique.

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