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Islamo-gauchisme: Université, idéologie, médias

par Yana Grinshpun

Réponse aux contre-tribunes. Université, idéologie, médias

Il n’est pas étonnant qu’un grand nombre d’intellectuels connus par pour leur antisionisme virulent, leur légitimation indirecte de la violence terroriste, leur déresponsabilisation des meurtres commis au nom d’une religion « opprimée », crient à l’outrage à la publication du Manifeste des 100. Certains n’ont pas hésité à nous comparer avec des antisémites, ce qui est assez cocasse vu l’implication active de certains parmi eux au mouvement BDS. D’autres considèrent que les signataires du manifeste sont les délateurs anonymes en nous comparant à ceux qui écrivaient à la gestapo[1] ou, par le réflexe pavlovien bien connu à l’Université, nous désignent comme l’émanation directe de l’extrême de l’extrême droite.

L’avalanche de ces publications est un signe de panique. Nous avons protesté contre l’envahissement des chaires universitaires par la censure et par la domination d’une idéologie séparatiste, fondée sur la victimisation de groupes sociaux, l’assignation identitaire à la couleur de la peau et au sexe, fussent-ils « socialement construits » ; les appels à« dé-blanchir et démasculiniser »[2] la science. La violence des contre-tribunes témoigne du refus de voir ou d’admettre ce qu’est devenue l’Université.

Pourtant, un grand corpus d’articles de revues scientifiques, de colloques, de journées d’études, de thèses soutenues au sein des Universités Françaises, des cours proposés au sein de toutes les disciplines, aisément consultables en ligne, témoignent de la présence massive de l’idéologie dans les facs. De même, les invitations de militants du PIR, la propagande insidieuse de salafistes reconnus se fait de manière décomplexée à Sciences PO Paris[3]. Il suffit de se balader dans les couloirs de n’importe quelle université pour être ébloui par les appels à la non-mixité, à l’exclusion des hommes blancs cis dominant. Cette idéologie dite « décoloniale », poussée à l’extrême, produit une pensée préfabriquée. Le sens des mots est dénaturé, la démagogie la plus criarde se trouve parmi les plus « progressistes ».

Islamo-gauchisme à l’Université

Plusieurs contre-tribunes s’interrogent sur le rapport de l’islamo-gauchisme avec les actes terroristes. Deux reproches se font entendre :

-L’islamo-gauchisme ne renvoie à rien de concret, c’est un fantasme de l’extrême droite.

-Quand bien même un tel phénomène existerait les terroristes qui commettent des meurtres n’auraient pas suivi les cours universitaires.

L’islamo-gauchisme désigne l’alliance entre des mouvances de gauche qui se disent antiracistes et des mouvements islamiques qui convergent dans leurs objectifs la désintégration de l’État-Nation et la culpabilisation de l’Occident. Les propos de la sociologue Nacira Guénif, enseignante-chercheuse à Paris VIII, mais aussi militante indigéniste, peuvent servir d’illustration de cette convergence[4]. Elle explique que les musulmans sont une minorité « opprimée », réprimée par le « racisme systémique » de l’État français et qu’ils doivent mener un combat contre les oppresseurs colonisateurs. Cet appel d’une universitaire médiatisée s’inspire de la rhétorique désireuse d’en finir avec la « domination » historique des « colons » du monde occidental. En témoignent de nombreux appels à « décoloniser » l’univers social dans lequel nous évoluons et qui serait trop héspérocentré. (centré sur l’Occident)

Quant à l’idéologie et son rapport avec des actes terroristes, on sait bien qu’aucun idéologue ne prend la hache pour couper les têtes. Le pire parmi les idéologues islamistes aujourd’hui, l’imam Youssef Al-Qaradâwî, figure centrale de la confrérie Frères Musulmans, n’a jamais tué personne par lui-même tout en soutenant les mouvements terroristes qui visent la destruction de l’Occident. Ce sont les discours qui produisent l’idéologie, qui légitiment les actes violents, qui proposent une vision révisionniste de l’histoire, culpabilisent l’Occident, dédouanent les meurtriers de leur responsabilité, en inversant les rôles. Ce sont les discours idéologiques qui font des victimes bourreaux et des bourreaux victimes. C’est cette idéologie victimaires qui prétend « libérer » les « racisés » des Blancs, les Femmes de la « domination » masculine, les immigrés de la population française colonisatrice qui serait, selon ces analystes, essentiellement à droite[5]. Tous les universitaires connaissent la domination de ces discours qui ont envahi les Sciences Humaines et Sociales qui se transforment sous nos yeux en chaires de victimisation et de repentance. La victimisation pratiquée par ces idéologies introduit dans les sciences sociales une cohorte de dichotomies simplistes : hommes oppresseurs /femmes opprimées, occidentaux oppresseurs / musulmans opprimés, colonisateurs arrogants / indigènes humiliés, Israéliens bourreaux / Palestiniens opprimés etc. L’attribution de ces rôles aux groupes désignés s’enseigne dans les départements de sociologie, histoire, littérature comparée.

Un certain nombre d’événements universitaires en témoignent :

  • l’appel à soutenir Tariq Ramadan, signé par les « éminentes personnalités universitaires », les mêmes qui nient toute existence d’alliance entre la pensée d’une certaine gauche avec les courants ouvertement anti-Occidentaux[6] ;
  • la défense discrète des Frères Musulmans par Judith Butler, l’inspiratrice des « gender studies »,
  • le soutien aux régimes sanguinaires, comme celui de Morsi, d’Abbas ou d’Erdogan par les professeurs des universités qui enseignent en Sciences Politiques ne sont que quelques exemples de la convergence de l’idéologie de gauche avec l’idéologie prônée, par certains régimes terroristes, antisémites et sanguinaires.
  • Le soutien tacite au mouvement antisémite BDS : L’invitation par le Collège de France, de l’historien Rachid Khaldi, connu pour son activisme antijuif et le soutien ouvert au BDS, pour une série de conférences « Les Etats-Unis et la Palestine », les invitations de la grande figure de la « pensée décoloniale », le philosophe, Achille Mbembé, par les universités françaises qui incitent les étudiants à suivre ses conférences sur les listes de diffusions[7], et par les médias comme France Culture. Ce philosophe est membre du mouvement BDS, instigateur du boycott des collègues israéliens, signataire d’une pétition en 2010[8] qui exige la rupture des liens de son Université d’origine avec l’Université Ben-Gourion. En 2018, Mbembe se vante d’avoir réussi de désinviter les collègues israéliens pour protester contre « l’occupation illégale » des « territoires occupées »[9].

Inversion victimaire et légitimation de l’islamisme

Alain Badiou, le fondateur du Centre international d’étude de la philosophie française contemporaine, a joué un rôle fondamental dans l’enseignement et la défense de la violence mais aussi dans la négativité du signe juif dont il montre une longue obsession[10]. Pour lui, la violence des khmers rouges ou des terroristes palestiniens est justifiable. Il n’a pas hésité à caractériser Israël comme un état colonial,  lieu commun des discours de l’extrême gauche qui convergent avec ceux des islamistes de tout bord. Or, le mot « colonial » venant du contexte européen et plaqué sur une réalité différente relève de la fraude historique. L’enseignement de cet épisode historique a pris des tournures particulières en France en cachant les violences commises contre les populations non-musulmanes par le FLN.

A. Badiou explique également que les meurtres du 13 novembre 2015 ne sont pas liés à la religion musulmane, malgré les revendications des meurtriers, mais que ce sont plutôt des inégalités sociales qui en sont coupables.[11] La question de la religion au nom de laquelle les meurtres sont commis n’est pas abordée. Or, tous ceux qui souffrent des inégalités sociales ne tuent pas. Sinon, les meurtres se compteraient par milliers tous les jours. D’autre part, l’explication par « les inégalités sociales » ne tient pas la route, car il est bien connu aujourd’hui que les familles des meurtriers-terroristes ne sont pas des plus misérables. Dans la même veine, le philosophe Jean-Luc Nancy explique que le camion lancé contre les enfants à Nice en 2016 donne une image insoutenable du… nihilisme[12]. Ni le mot « attentat », ni « islamiste » n’ont été prononcés, malgré le fait que l’attentat a été revendiqué par Daesh. On assiste à l’escamotage du coupable et l’invention d’un coupable abstrait, le nihilisme, conceptualisé par le philosophe qui va jusqu’à masquer l’agent du meurtre de son récit. A l’instar de Badiou, Nancy propose que nous, les Occidentaux, nous en prenions à nous-mêmes. En gros, nous sommes coupables d’être tués. Les vraies victimes des  attentats seraient alors… les terroristes.

Eric Hazan et Alain Badiou expliquent également dans leur livre Antisémitisme partout qu’on peut comprendre l’hostilité des jeunes envers les Juifs parce qu’ils s’identifient aux Palestiniens opprimés. Dans un tout récent article, l’anthropologue Alain Bertot[13] n’hésite pas à écrire que le tueur de Samuel Paty, Abdoullah Anzorov est un « déraciné » qui a donné sens à sa propre vie, il était, en somme, paumé, désespéré. Le meurtre devient donc la quête existentielle d’un paumé. Pas un mot sur l’éducation, la culture et la religion de ce personnage dont l’anthropologue universitaire ne sait que ce que qu’il a lu dans les médias. Le vrai coupable de cette tragédie, selon l’anthropologue, est « l’appréciation policière défaillante ».

Tous les attentats commis en France depuis 2003 sont commis au nom de l’islam. Aucun n’a été commis par des individus se revendiquant de l’extrême droite. En témoigne la parole des acteurs des meurtres qui disent pourtant clairement pourquoi ils les commettent[14]. Or, selon la logique de certains intellectuels, l’islam n’y est pour rien, il s’agit d’une quête de sens par les faibles, les déracinés, les perdus et les désespérés. Comme tous les meurtriers de ces dernières années étaient musulmans, l’islam devient, par une pirouette rhétorique victimaire, le synonyme d’une population opprimée et désespérée, désespéré qui souffre des maux infligés par la société occidentale dominatrice. Toute réflexion sur la nature de l’islam est qualifiée de raciste en verrouillant ainsi la possibilité de comprendre l’ampleur du phénomène. Les intellectuels qui construisent ce genre de théories inspirées du post-marxisme victimaire et qui peuplent des chaires universitaires sont très médiatisés, et sont loin d’être ostracisés. Certains expliquent pompeusement que les élites françaises ont fabriqué le problème d’islam, et que l’islamophobie est du racisme.[15] Le problème qui se pose est de savoir pourquoi, à chaque événement où des crimes sont perpétrés au nom de l’islam, certains intellectuels sont plus préoccupés par la sauvegarde de l’islam comme religion de paix que par sa critique.

La parole de ces intellectuels est audible tant à l’Université qu’au sein de l’espace public. Leur déresponsabilisation des meurtriers par la référence permanente au culte victimaire rendu aux « opprimés », la recherche des coupables abstraits, comme le nihilisme ou le désespoir des victimes de la société « islamophobe » responsable des actes meurtriers, s’inspire du communisme post-moderne agressif. Leur rôle est celui de conditionner le public par le matraquage des mêmes messages. En effet, qu’est-ce qui fait que des jeunes « paumés » s’identifient aux Palestiniens « opprimés », aux défenseurs du Prophète, poseurs de bombes, égorgeurs et non pas aux poètes, ouvriers ou entrepreneurs ? Les hommes d’affaires de la victimisation offrent une explication répétitive et rhétoriquement habile qui se situe au carrefour idéologique post-marxiste et islamiste (« vous êtes les victimes du colonialisme impérialiste blanc » disent des mouvances de la gauche ; « vous êtes les victimes de l’Occident islamophobe et enjuivé », disent les islamistes). Ces répétitions, érigées en rang de théories explicatives, conditionnent la conviction suivante : les meurtriers sont des victimes. Merah, qui s’est identifié avec les Palestiniens, a très bien compris cette logique victimiste qui atténue, excuse et soutient l’islamisme.

Lorsque Mohammed Merah dit aux médias français qu’il tue les enfants juifs parce que les Juifs tuent en Palestine, et que lorsqu’il tue les Juifs son message « passait mieux » (voir les enregistrements publiés par Libération) certes, ce n’est pas en cours universitaires sur le féminisme islamique[16] qu’il l’a entendu, mais il l’a bien entendu dans les médias auxquels il s’adresse et dont il reproduit le discours pour être audible et pour être compris. L’acte de Mérah, de Kermiche(qui a aussi expliqué pourquoi il commet le meurtre d’un chrétien, le père Hamel) est le fruit d’un positionnement politique et d’un discours idéologique, lequel est diffusé dans les médias et l’université.

Lorsque Abdoullah Anzorov égorge Samuel Paty, c’est aussi parce qu’il vient d’une culture où le conflit entre les croyants et mécréants ne date pas d’hier et qui n’est pas lié à son « vide intérieur ». Les intellectuels qui parlent d’un homme qui donne sens à sa vie en commettant un meurtre, donnent sens à ses agissements en fonction de leur idéologie aveugle qui contient en germe les incitations à des actes meurtriers qui ne vont pas s’arrêter avec Samuel Paty.

Décolonialisme à l’Université

L’obsession raciale où on s’intéresse particulièrement à la mise au pilori de la « race blanche » a envahi non seulement la sociologie mais aussi la sociolinguistique, la psychanalyse, la philosophie. La « race blanche », « l’identité blanche »[17] fût-elle socialement construite, fait office  de nouvelle figure de dominant qu’il faut culpabiliser et déconstruire. À titre d’exemple citons ici Maxime Cervulle, spécialiste de la « blanchité » qui n’est rien d’autre que le masque de dominant:

« La problématique de la blanchité permet notamment d’introduire une conception relationnelle et systémique du pouvoir dans l’appréhension des rapports sociaux de race : il s’agit ainsi de contester l’idée selon laquelle les acteurs et actrices socialement perçu·e·s comme blanc·he·s échapperaient à l’emprise de la racialisation (Dyer 1997). Loin de tomber dans le piège de l’essentialisation, le concept de blanchité ne renvoie toutefois ni à un type corporel, ni à une origine définie, mais à un construit social : aux modalités dynamiques par lesquelles, en certains contextes sociohistoriques, certains individus ou groupes peuvent être assignés (selon un processus d’allo-identification) ou adhérer (selon un processus d’auto-identification) à une ‘identité blanche’ socialement gratifiante (voir Ignatiev 1996) »

Ce discours à prétention académique est une goutte dans l’océan d’écrits qui mettent en scène le Blanc, coupable de tous les crimes de lèse-humanité. C’est ainsi qu’une historienne décoloniale qui s’est étonnée dans l’émission récente sur France Culture de ce que le texte des cent disait à propos de l’omniprésence des catégories de blanchité, exprime son adoration[18] à celle qui apparaît comme la sauveuse de l’Occident coupable par l’amour révolutionnaire, Houria Bouteldja.

Le concept de « blanchité », même si on essaie de le cacher par des pirouettes rhétoriques renvoie au phénotype, à la couleur de la peau et a des relents du racisme primaire. Car c’est la blanchité qui donne des privilèges, selon les auteurs décoloniaux. Même s’il s’agit d’un SDF. Peut-on cesser d’être blanc ? Peut-on renoncer à sa peau ? Même après moult opérations esthétiques, on n’effacera pas le stigmate de la blanchité[19]

Le prêche anti-occidental va de pair avec celle des islamistes et les décoloniaux. Il n’est donc pas étonnant qu’une historienne décoloniale, Ludivine Bantigny, déclare sa flamme à la propagandiste indigéniste, Bouteldja laquelle déclare urbi et orbi de s’identifier à Mohammed Merah.

Antisionisme, néo-féminisme et l’Université

La virulence antisioniste, qu’on observe dans certaines facs[20], est propre à la fois au milieu de l’extrême gauche présente dans les médias et à l’islamisme[21]. Par exemple, au nom de la paix, Badiou propose d’oublier la Shoah pour ne pas offusquer les Palestiniens[22], il est sur ce point très soutenu par les discours d’Ahmadinejad[23].

Le blâme permanent de l’Occident, auquel participent avec vigueur les chefs de file des théories féministes (par exemple, Judith Butler) va de pair avec l’inculpation de la culture occidentale, l’hostilité évidente à son égard[24] et le déni de l’inégalité existante entre les femmes et les hommes au sein de la culture islamique. Judith Butler n’hésite pas à parler des Frères Musulmans comme d’un mouvement de masse révolutionnaire[25], en ignorant, apparemment les textes fondateurs de ce mouvement qui appellent aux meurtres des Juifs et à la prise de pouvoir en Occident. Dans le même texte où elle prend la défense des Frères Musulmans, elle vilipende le sionisme et la fondation de l’État Juif[26]. Il s’agit soit d’une ignorance arrogante de la philosophe soit d’une malhonnêteté intellectuelle. Le fondateur de ce « mouvement de masse », Hassan Al Bannah affirmait que l’Islam est à la fois le Livre et le Sabre[27]. Judith Butler est l’inspiratrice de la plupart des « écoles » dont les représentants occupent les chaires universitaires françaises et qui ne cachent pas leur présence aux manifestations pro-palestiniennes où, depuis 2014, « Mort aux Juifs » est entendu impunément.

Le professeur des universités Jean-Pierre Filiu, n’a pas hésité d’exprimer son soutien au frériste Morsi et sa fascination devant l’islamisme « modéré » d’Erdogan[28] ainsi que sa critique violente et mensongère de l’État d’Israël.

Les enseignants de la mouvance d’extrême gauche apportent leur soutien aux organismes qui entretiennent des liens étroits avec l’idéologie frériste : CCIF et Baraka City. Certains le font sur les réseaux sociaux, d’autres en parlent dans leur cours[29].

Ce sont ces phénomènes concrets et idéologiquement patents . Victor Klemperer disait très justement que « les mots peuvent être comme de minuscules doses d’arsenic : on les avale sans y prendre garde, ils semblent ne faire aucun effet, et voilà qu’après quelque temps l’effet toxique se fait sentir ». Le déconialisme, l’islamophilie, la nécessité de « déconstruire » l’Occident, le victimisme, les oppressions imaginaires gagnent avec la langue son moyen de propagande le plus puissant, le plus « public et le plus secret »[30]


[1]https://blogs.mediapart.fr/dominique-vidal/blog/071120/lettre-aux-signataires-du-manifeste-maccarthyste; https://www.fnlp.fr/2020/11/04/les-maccarthystes-daujourdhui-nont-pas-les-moyens-de-ceux-dhier/

[2] « Il faudrait que les Blancs veuillent se déblanchir, c’est-à-dire sortir de ce privilège et ne plus appartenir aux Blancs. » (F. Vergès), « Séminaire : démasculiniser les sciences humaines et sociales » https://calenda.org/804792

[3] https://twitter.com/SalaamScPo

[4] « Aujourd’hui, il s’agit de demander pourquoi est-ce que, depuis toujours, et particulièrement depuis 1989 – étrange date, à la fois bicentenaire de la Révolution et début d’une chasse aux sorcières, les sorcières étant ces femmes voilées, ces filles voilées que depuis lors on n’a cessé de conspuer, de chasser, de vouloir dévoiler contre leur volonté, et surtout de constituer comme l’ennemi intérieur d’une société française qui, sans elles, nous dit-on, serait particulièrement civilisée et accueillante… aujourd’hui, il s’agit de demander des comptes à toutes celles et ceux qui ont laissé faire depuis 1989, qui ont été lâches, qui n’ont pas voulu assumer les responsabilités qu’impose le fait de vivre en démocratie, le fait de faire son affaire de toutes les violations des droits, et le fait d’avoir laissé voter une loi liberticide, sexiste et raciste, pour faire culminer leur lâcheté et leur hypocrisie, en 2004. » https://oumma.com/nacira-guenif-sur-lislamophobie-il-nest-plus-seulement-question-de-resistance-il-est-question-doffensive/

[5] https://www.cairn.info/revue-migrations-societe-2015-2-page-3.htm#no5

[6] Par exemple, Eric Fassin, Olivier Le Cour Grandmaison ou Edgar Morin qui ont contribué au déni du danger présenté par l’islamisme, et qui ont excellé dans la victimisation voir par exemple cette tribune de Fassin. https://www.liberation.fr/debats/2016/06/16/orlando-parlons-d-abord-de-terrorisme-sexuel_1459928

[7]https://ulip.london.ac.uk/events/theory-crisis-seminar-achille-mbembe-notes-brutalism, diffusé par SAES2 (liste des anglicistes)

[8] https://mg.co.za/article/2010-09-24-new-pressure-on-uj-to-sever-israel-ties

[9]https://wiser.wits.ac.za/content/statement-sarah-nuttall-and-achille-mbembe-%E2%80%9Crecognition-reparation-reconciliation%E2%80%9D. »We let the organizers know this morning that we would have no option but to withdraw from the conference if a satisfactory agreement was not found between the Boycott, Divestment and Sanctions (BDS) movement and the Organizing Committee. A short while ago, we were informed by the organizers that the Israeli speakers who were on the program have rescinded their participation at the conference and for this reason, we are open to participating in the conference. »

[10] Voir l’explication de F. Nef  https://www.lemonde.fr/livres/article/2005/12/22/le-nom-des-juifs-selon-badiou_723901_3260.htm

[11]Badiou, Alain Badiou, NOTRE MAL VIENT DE PLUS LOIN, Penser les tueries du 13 novembre, Fayard, 2016, 63 p.

[12] https://www.liberation.fr/debats/2016/07/18/un-camion-lance_1466945

[13] http://www.regards.fr/monde/article/sommes-nous-aux-portes-de-la-nuit

[14] @Tchétchène_270 : «De Abdullah, le serviteur d’Allah, à Macron, le dirigeant des infidèles, j’ai exécuté un de tes chiens de l’enfer qui a osé rabaisser Muhammad

[15]https://www.parisnanterre.fr/publications/islamophobie-comment-les-elites-francaises-fabriquent-le-probleme-musulman–481556.kjsp

[16] https://www.cairn.info/revue-confluences-mediterranee-2015-4-page-81.htm

[17] https://www.cairn.info/revue-cahiers-du-genre-2012-2-page-37.htm

[18] https://www.facebook.com/watch/live/?v=1622490587808336&ref=watch_permalink

[19] http://www.regards.fr/la-midinale/article/francoise-verges-le-privilege-blanc-existe-meme-pour-les-plus-pauvres-il-faut

[20] Appels à protester contre l’oppression des palestinien lors des AG (Paris III), le saccage du local de l’Union des étudiants juifs à Paris I en 2018, l’affaire Samuel Mayol à Paris XIII, les agressions de l’étudiant de médecine à l’Université  Paris XIII, fabrication des procès d’islamophobie  supposée du prof de sport à l’Université de Lille, etc.

[21]Pour une analyse savante de la convergence des extrêmes, voir Taguieff, P. A.(2017) Islamisme et nous, éd. CNRS.

[22] Badiou, Circonstances 3, Portée du mot « juif » Paris, Lignes & Manifestes, 2005.

[23] https://www.courrierinternational.com/article/2006/06/01/mahmoud-ahmadinejad-la-bombe-et-l-holocauste

[24] https://www.thecairoreview.com/midan/islam-and-gender/

[25] https://tif.ssrc.org/2011/04/01/implicated-and-enraged-an-interview-with-judith-butler/

[26] “JB: Arendt was herself involved in public politics, actively defending notions of federated authority for Palestine in the 1940s, prior to the catastrophic founding of Israel on the basis of Jewish sovereignty in 1948.”

[27] “De la doctrine des Frères Musulmans, cité par G. Chaliand et A. Blin Histoire du terrorisme. De l’Antiquité à Al Qaida, Paris, Bayard, 2004.

[28] https://www.la-croix.com/Actualite/Monde/Quand-l-islam-entre-en-politique-_NG_-2011-11-28-741180

[29]https://campus-vox.com/news/sciences-po-controverse-apres-des-tweets-polemiques-dun-enseignant-niant-lislamogauchisme/

[30] Klemperer, V. LTI, la langue du Troisième Reich.

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