Europe and Islam, Gaza, théocratie

Asile politique pour les Gazaouis, Macron en marche vers la libanisation et la seinesaintdenisation de la France.

par David Duquesne

 Le droit d’asile est un honneur. L’aveuglement, une faute.

La tradition d’asile est l’une des fiertés de la République. Mais cette tradition repose sur une exigence fondamentale : l’accueil de personnes menacées pour leurs convictions ou leur engagement, et non l’importation massive de populations issues de matrices idéologiques hostiles à la France.

Annoncer que des Gazaouis obtiendront le statut de réfugiés politiques, sans débat démocratique, sans contrôle de loyauté, c’est reconduire une faute ancienne, celle qui consiste à confondre droit d’asile et abandon de souveraineté. Dans une période où la cohésion nationale est déjà fragile, cela revient à jouer à la roulette russe avec l’avenir du pays.

 Le précédent algérien : quand la France a hébergé ses futurs ennemis au nom d’un juridisme absurde

L’histoire récente devrait suffire à nous vacciner. Dans les années 1990, la France a accueilli des membres du Front Islamique du Salut (FIS), et parfois des sympathisants du Groupe Islamique Armé (GIA), sous prétexte qu’ils étaient pourchassés par le régime algérien. Résultat ? L’installation de réseaux islamistes, la structuration d’un discours victimaire permanent, l’implantation d’une logique de revanche culturelle dans certains quartiers, et parfois, le passage à l’acte terroriste sur le sol français. Pendant ce temps, les démocrates laïques algériens, les femmes non voilées, les professeurs menacés par les barbus n’étaient pas jugés “persécutés”, car leurs bourreaux n’étaient pas des États.

C’est cette inversion morale qu’il faut interroger.

 Gaza, le Hamas, et l’échec du déni

La majorité des Gazaouis ont voté pour le Hamas en 2006. Ils vivent depuis sous une gouvernance islamiste radicale, dont la charte appelle à la destruction d’Israël, au martyre, et à la guerre sainte. Les enfants sont éduqués dans des écoles où l’on joue à tuer des Juifs en criant “Allahou Akbar”, avec des manuels glorifiant la mort sacrificielle. Ne pas reconnaître cette réalité, ce n’est pas de la nuance, c’est de la complicité passive.

Oui, tous les Gazaouis ne sont pas membres du Hamas. Mais la matrice idéologique dominante à Gaza est islamiste, antisémite et profondément anti-occidentale. Et c’est cette matrice que certains veulent importer en France au nom d’une compassion sans lucidité.

  Jugement collectif à géométrie variable

Il y a dans le traitement médiatique et politique de ces questions une asymétrie flagrante.

Quand il s’agit de la France de Vichy ou de l’Allemagne nazi, on parle de responsabilités historiques collectives, on exige repentance, mémoire, culpabilité transgénérationnelle. Mais lorsqu’il s’agit de populations issues du monde arabo-musulman, on récuse toute responsabilité collective, on demande une distinction infinie entre les individus et le groupe, on refuse de voir les logiques culturelles qui sont claniques et tribales.

Pourquoi l’histoire européenne devrait-elle porter la faute éternelle de ses erreurs, quand aucune introspection n’est exigée de ceux qui importent avec eux des visions religieuses ou politiques incompatibles avec nos valeurs ?

  La transition démographique, un alibi pour la mutation civilisationnelle

Macron, comme d’autres avant lui, justifie cette immigration massive par une “transition démographique”. L’Europe vieillit ? Qu’à cela ne tienne, importons la jeunesse du Sud.

Mais cette logique technocratique et désincarnée oublie l’essentiel : ce n’est pas l’âge des immigrés qui pose problème, c’est leur système de valeurs, leur degré d’assimilation possible, leur rapport à la France, à ses lois, à ses mœurs, à ses femmes.

Sous Macron, les chiffres sont sans appel :

• 510 000 titres de séjour délivrés en 2023.

• Une majorité issue de pays à majorité musulmane.

• Des naturalisations massives.

• 170 000 immigrés clandestins en un an.

• Et aucune politique d’assimilation véritable, remplacée par une rhétorique de “vivre ensemble” et de “diversité heureuse”.

Le peuple français n’a jamais été consulté sur cette transformation. Il la subit, au nom d’un mondialisme qui avance masqué.

  Seinesaintdenisation et risque de guerre civile

Le Président de la République ne cache plus sa vision. À Marseille, au Liban, à Molenbeek, il a multiplié les signaux : l’avenir de la France serait hybride, déterritorialisé, multi-identitaire.

Mais l’avenir que dessinent ces signaux est clair :

• Un pays fragmenté, avec des zones de non-droit devenues de facto des enclaves islamiques.

• Une société où l’islam devient majorité culturelle dans certains territoires, imposant ses normes, son halal, ses vêtements, ses silences.

• Une montée inéluctable des violences communautaires, des émeutes, des attentats, des intimidations.

On ne bâtit pas une paix civile sur un pari idéologique. On ne joue pas l’avenir d’une nation sur des abstractions multiculturelles. L’accueil de masse de populations imprégnées d’une culture antagoniste et de valeurs autres, n’est pas un acte de charité : c’est un acte d’abandon à l’égard du peuple français.

Le multiculturalisme ne crée pas la paix : la preuve africaine

Les mêmes idéologues qui pleurent sur les frontières tracées à la règle en Afrique par les puissances coloniales — jugées artificielles, brutales, sources de guerre — sont aujourd’hui les premiers à vouloir reproduire ce désastre en France, au nom du “vivre-ensemble”. Mais le multiculturalisme ne crée jamais l’harmonie. Il n’a produit dans l’histoire que des sociétés violentes, instables, conflictuelles, dominées par des logiques claniques et ethniques. L’Afrique postcoloniale, en particulier subsaharienne, en est le laboratoire tragique.

Les frontières héritées de la colonisation ont enfermé dans un même État des peuples rivaux, des religions incompatibles, des groupes sans langue commune ni culture partagée — autrement dit, un anti-modèle de nation.

Résultat :

• des coups d’État à répétition,

• des guerres civiles chroniques,

• des génocides ethniques (Rwanda, Soudan),

• des dictatures tribales,

• des logiques de prédation du pouvoir par un clan, une ethnie, une confrérie.

On nous a enseigné — à l’école, au collège — que cela était la faute des colonisateurs, de leur prétendue ignorance raciste ou de leur cartographie malhabile. Mais aujourd’hui, ces mêmes professeurs, ces mêmes intellectuels de gauche, veulent importer des populations aux structures mentales similaires en Europe, et principalement en France.  Ils dénoncent les frontières “absurdes” en Afrique, mais militent pour créer en France les mêmes fractures ethniques, religieuses et culturelles qui ont fait exploser tant d’États africains.  Ils ont pleuré la balkanisation de l’Afrique, mais ils travaillent activement à la balkanisation de la République française.

Et demain ?

Lorsque l’islam deviendra la force culturelle dominante à l’échelle nationale, que se passera-t-il pour les Français historiques des classes populaires, les laïques, les juifs, les agnostiques, les athées, les femmes libres, les homosexuels mais aussi — et peut-être surtout — les Français catholiques ? Ce sont eux, les héritiers silencieux d’un millénaire de civilisation chrétienne, eux qu’on efface des manuels, des musées, des discours officiels. Eux, qu’on humilie en tolérant que leurs églises soient profanées chaque semaine, eux qu’on empêche de défendre leur foi au nom d’une laïcité qui n’ose plus rien dire à l’islam.

Ils n’ont ni minorité protégée, ni défenseur médiatique, ni drapeau communautaire. Ils sont le peuple discret de France, et c’est eux que l’État trahit en les soumettant à une cohabitation forcée avec des logiques religieuses hégémoniques.

Lorsque l’islam deviendra la force culturelle dominante, que restera-t-il du catholicisme populaire ? Quelques messes clandestines, quelques vieux villages, quelques statues déboulonnées ? Ou un souvenir honteux qu’on enseignera à la troisième personne dans une République devenue étrangère à elle-même ?

Le pacte social ne peut survivre sans son socle chrétien. Le nier, c’est condamner la France à devenir une carcasse multiculturelle sans âme. Macron est en réalité un ingénieur social de guerre ethnique et religieuse. Un démiurge idéologique qui joue avec l’anthropologie.

Il est encore temps de dire non. Pas par haine. Par lucidité. Par amour. Et par fidélité à ce que nous sommes.

2 réflexions au sujet de “Asile politique pour les Gazaouis, Macron en marche vers la libanisation et la seinesaintdenisation de la France.”

  1. Un bémol mineur à ce constat très pessimiste : il existe des exemples d’Etats africains (de l’Ouest ou du Centre mais aussi Australe) où différentes ethnies cohabitent pacifiquement car leurs rapports tolèrent traditionnellement les plaisanteries (parenté ou cousinage à plaisanterie).

    Et deux questions qui vont dans votre sens. 1) Qui va choisir sur place ceux des gazaouis qui pourront demander l’asile ? 2) Et comment en France s’assurer que leurs profils biographiques ne sont pas fabriqués pour dissimuler des cadres du Hamas ou du FPLP ?

    Pour finir, une remarque : les 100 000 afghans admis en France (les « réfugiés de Suède »), pour qui ce problème ne se pose pas, en présentent suffisamment par ailleurs, certains s’en inquiètent (cf « L’immigration afghane en France » Didier Leschi). Est-il besoin d’en rajouter ?

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